Le sommet des marchés financiers d'Afrique (ASEA Conference) s'est ouvert à Johannesburg dimanche 15 novembre et prendra fin ce 17 novembre. Une rencontre qui se déroule au terme d'une année très difficile pour la plupart des bourses africaines, frappées par des défis monétaires, la baisse des prix des matières premières ou la dépréciation d’actifs des entreprises minières.
Au cours de l'assemblée annuelle de dimanche dernier, les directeurs généraux des bourses africaines (photo) sont revenus sur les projets communs, qui peinent à se mettre en place. « La question de la mise en place d'un indice unique des marchés africains en projet depuis quelques années, a fait l'objet de discussions. Nous commençons déjà à trouver des points de convergence, mais les positions sont légèrement différentes », a confié un des CEO à l'Agence Ecofin, sans vouloir être cité.
D'autre projets comme la coopération avec la Banque Africaine de Développement pour l'introduction de ses obligations sur les bourses africaines ont aussi fait l'objet de discussion. Oscar Onyema, le directeur général de la bourse de Lagos, qui est aussi le président en exercice de l'ASEA, s'est voulu positif : « Je viens d’achever ma première année de présidence (…). Il y a beaucoup de choses qui progressent et, sur certains points, nous avons avancé de manière considérable », a-t-il commenté.
A la bourse de Johannesburg, l'institution hôte de l'événement cette année, le succès de cette rencontre réside dans le fait même qu’elle se soit tenue. « Pour nous, c'est un privilège d’accueillir l’événement. Nous allons certes partager beaucoup de choses avec nos collègues d'autres marchés africains, mais aussi nous allons beaucoup apprendre de la manière dont ils s'en sortent dans ces environnements parfois différents », nous a confié Nicky Newton-King, la directrice générale du JSE.
Pour certains directeurs de bourse, l'événement est une nouveauté et l'occasion est trop belle pour apprendre. En Ouganda, un des défis aujourd'hui est d'accroître la liquidité et, pour cela, il faudrait, au-delà de la sensibilisation des investisseurs, lister davantage d'entreprises. « J'espère pouvoir discuter avec des personnes qui pourront nous permettre de trouver des solutions dans ce sens », a indiqué pour sa part Paul Bwiso, le CEO de l'Ugandan Securities Exchange.... suite de l'article sur Autre presse