Le 18 novembre est la Journée africaine de la statistique/Statistique : Enjeux et défis, utilisation administrative

Économie

Publié le mercredi 18 novembre 2015 | Horizon news

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Centre administratif des services économiques et financiers (CASEF)
Lomé, le 26 octobre 2015. Visage du CASEF en cette fin d`année 2015.

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Édition de 20h du JT du vendredi 28 août 2015

- 31/8/2015

Dans le dossier

Relance économique 2014-2015

"J'utilise la statistique pour modéliser les conséquences de mes décisions et aussi choisir ce qui correspond au mieux aux aspirations du peuple. Je me sers aussi des statistiques pour rendre des comptes à mes concitoyens, ce qui leur permet d’évaluer l'action gouvernementale et la transparence des décisions. C'est un indicateur important de bonne gouvernance." de Me Abdoulaye WADE, Président de la République du Sénégal (novembre 2009).

La statistique est à la fois une science formelle, une méthode et une technique qui a pour but de prépare l'action, de prendre des décisions. La statistique comprend : la collecte des données, le traitement des données collectées, l'interprétation des données, la présentation afin de rendre les données compréhensibles par tous. Elle sert de directive aux décideurs qui ont besoin de données de qualité pour formuler, suivre et évaluer les politiques visant à élever le niveau de vie des populations.

Les systèmes statistiques nationaux jouent un rôle crucial de production de statistiques nécessaires à la prise de décisions. De nouvelles technologies et des systèmes statistiques nationaux renforcés facilitent l’élaboration de politiques éclairées et permettent aux décideurs de prendre de meilleures décisions, fondées sur l’observation des faits et qui ont des incidences positives sur le bien-être des populations et, en fin de compte, améliorent leur vie.

Dans les pays en développement, l’apport précieux des technologies modernes aux systèmes statistiques nationaux est évident, comme en témoignent la plupart des études pilotes menées à bien, en termes à la fois de pratiques plus efficaces et rationnelles de production de données statistiques et de diffusion des produits statistiques.

Le 18 novembre est la Journée africaine de la statistique.

Le continent célèbre chaque année la Journée Africaine de la Statistique (JAS) pour mieux faire connaître au public le rôle important que jouent les statistiques dans tous les aspects de la vie sociale et économique en Afrique et dans la préservation de l’environnement dans lequel vivent les populations. Le thème de cette année est: « Des données meilleures pour une vie meilleure: tirer parti des technologies modernes pour améliorer les systèmes statistiques nationaux »; il renvoie au thème de la Journée mondiale de la statistique, qui sera organisée le 20 octobre 2015. Cette année, la Journée africaine de la statistique sera axée sur la qualité des données et l’intensification du renforcement des capacités des systèmes statistiques nationaux en Afrique. Étant donné l’évolution incroyablement rapide, parfois même d’un jour à l’autre, des technologies de l’information et des communications (TIC) en Afrique, le fossé numérique, un concept décrivant le retard technologique dont souffrent les pays en développement par rapport aux pays développés s’amenuise progressivement. Cependant, le monde en développement dans son ensemble reste à la traîne en ce qui concerne l’adoption des TIC.

Selon l’Indice d’accès au numérique pour 2014 publié par l’Union internationale des télécommunications, les 30 pays figurant en tête du classement sont principalement des pays à revenu élevé. Il est par conséquent impératif que les pays africains adoptent largement et exploitent les technologies modernes afin d’accélérer la réduction du fossé numérique mondial, ainsi que, dans le même temps, celle du fossé existant entre les villes et les campagnes en Afrique, afin de garantir la réalisation des objectifs de développement durable proposés.

Le renforcement et le maintien d’un capital humain et d’installations infrastructurelles relatives aux TIC adaptés permettra assurément de perfectionner les systèmes statistiques nationaux en Afrique. À cet égard, des investissements nationaux, régionaux et internationaux accéléreront sans aucun doute le processus général de développement de l’Afrique. Même s’il reste du chemin à parcourir avant que l’Afrique dans son ensemble ne puisse produire des statistiques utiles, pertinentes, de qualité et uniformes d’un bout à l’autre du continent et dans le temps, le continent est en bonne voie pour atteindre cet objectif grâce aux efforts considérables qu’il continue à déployer pour renforcer à la fois les capacités de production statistique et l’infrastructure de diffusion des institutions statistiques.
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