Le 19 novembre, est sacré «Journée Mondiale des Toilettes », qui pointe un problème silencieux de santé publique. Cet événement a pour objectif de sensibiliser les populations sur les conséquences dramatiques de l’absence de toilettes dans les ménages.
Le manque de toilettes, est d’un enjeu de santé publique mondial. Selon Nations Unies, une personne sur trois, dans le monde, n'a pas accès à des sanitaires. Deux (2) millions d’enfants meurent chaque année de maladies dues au manque de toilettes. Malgré ces conséquences désastreuses, 2,5 milliards de personnes dans le monde n'ont toujours pas accès aux toilettes. L’Afrique subsaharienne compte à elle seule, plus 610 millions de personnes ne possèdent pas de toilettes à domicile. Moins de 50% de la population de la zone subsaharienne, utilise des installations sanitaires dites améliorées.
Cela n’est un secret pour personne, au Togo, une grande partie de la population n’a pas accès à des toilettes. La moyenne nationale donne 34% de la population générale qui dispose de toilettes. Soit 73% en milieu urbain contre 12% dans les zones rurales. Seulement 12 % des ménages possèdent une toilette améliorée non partagées, selon les données de la troisième Enquête Démographique et de Santé au Togo (EDST-III). Plus de 78% de la population rurale contre 23% de celle urbaine pratiquent la défécation à l’air libre.
Les conséquences du manque de toilettes
En l’absence de toilettes, la manière alternative de se soulager (en pleine nature, dans des sacs plastiques, à proximité d’habitations ou de points d’eau) engendre de graves risques sanitaires. Diarrhées, hépatite A, typhoïdes, infections parasitaires etc. sont entre autres des maladies étroitement associées au manque d’assainissement et d’hygiène.... suite de l'article sur Autre presse