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Musique/Jazz : «Certitudes amères» d’Al Nubu dans les bacs
Publié le vendredi 20 novembre 2015  |  Telegramme 228




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La nouvelle voix du Jazz togolais Al Nubu vient de lancer son premier album. Ce coffret de délices pour les amoureux de ce rythme musical, intitulé « Certitudes amères », est composé de six titres portés par trois langues à savoir le Français, l’Anglais et l’éwé du sud Togo.


Chose particulière encore dans la vie de l’artiste dont le nom n’est que l’abréviation d’Alexandre Nubukpo, c’est qu’il est un donneur de connaissance, communément appelé professeur. Comme cette profession qu’il exercice avec une spécialisation en Littérature et civilisation américaine, au département d’Anglais de la Faculté des Lettres à l’Université de Lomé, il entend par la musique transmettre la connaissance qu’il a de la vie (famille, relations amoureuses, la maladie et l’indifférence des décideurs…) et aussi de la spiritualité (la foi chrétienne), lui qui se reconnait être le fruit d’une double religion catholique et protestante.

Ainsi, de « Ton père » à « Ave Maria » en passant par « Infortune », « They don’t care », « Flamme illégitime » et « Certitudes amères » qui donne son titre à l’album, Al Nubu conduit le mélomane à une sorte de réflexion tout en maintenant la tendance à esquisser des pas sur certains passages des morceaux.
L’artiste qui n’est qu’à son premier contact avec le public togolais avec un album en plusieurs décennies de parcours dans le landernau de l’art musical, présente « Certitudes amères » comme un heureux « aboutissement » mais aussi et surtout « une volonté d’en finir avec un passé ».


Chose encore plus curieuse dans les dires de l’artiste, c’est que contrairement aux collègues qui font de la piraterie tout un tas de problème à résoudre pour l’avancement de la musique, il se veut philosophe en affirmant ce fléau peut à la fois nuire comme ça peut également servir. « Nuire dans le sens où l’artiste ne récoltera pas assez du travail de l’esprit qu’il a fourni », et « servir dans le sens où c’est parce qu’un morceau est bon qu’il est piraté et donc la piraterie peut aussi apporter à la promotion d’un artiste et son ancrage dans la mémoire des fanatiques ».


En attendant que la totalité de la promotion ne soit déployée par la cellule managériale de cette nouvelle voix du Jazz national, « Certitudes amères » est dans les bacs et précisément chez la grande figure de la distribution musicale au Togo, M’Bolo Music, et est à consommer sans modération.


G.K
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