Selon des informations confirmées par des sources proches du Commissariat de police de la ville d’Aného, contactées par un membre de la rédaction de Telegramme228, le corps sans vie d’un jeune homme âgé de 28 ans a été repêché de la lagune de la ville samedi dernier, quelques minutes après que ce dernier et son pasteur s’adonnaient à une cérémonie de baptème en début de soirée.
Selon nos sources, la victime est Déclarant en douanes à Sanvée-Condji, frontière Togo-Bénin. C’est ainsi qu’après plusieurs mois voire années de vie de « néophyte », le fidèle avait donc voulu par cet acte sacré de baptème raffermir sa foi et devenir pleinement « fils de Dieu ». Et c’est donc pour sacrifier à cet acte que son Pasteur, dont nos sources ont voulu taire et son nom et celui de son Eglise, a voulu le soumettre au rituel du baptême qui consiste à l’immerger dans l’eau. C’est dans cette optique que tous deux se transporteront, d’après certains témoins reçus au téléphone, au crépuscule de cette journée de samedi, aux environs de 18 heures, au bord du Lac en face d’un couvent de culte vaudou à hauteur du quartier Dégbénou. Ce que d’aucuns interprêtent comme une façon à ces chrétiens de défier ce vaudou. C’est donc au moment où le parteur procède à l’immersion du fidèle dans le Lac au son de l’habituelle au nom « du Père, du Fils et du Saint Esprit » que l’infortuné fidèle de « Dieu » s’est échappé et a disparu ipso facto.
Surpris et dépassé par les évènements, il ameutera l’entourage et surtout les adeptes du couvent vaudou, qui ne voulant pas se mêler à l’affaire des chrétiens ne lèveront le moindre petit doigt jusqu’à ce que ce soit des jeunes du quartier qui se jeteront à l’eau pour tenter en vain de sauver le déclarant en douanes. Malheureusement, ils ne parviendront qu’à repêché le corps sans vie de « ce nouveau né de Dieu ». Curieusement, celui qui connaissait une immersion, tout habillé, son corps ne sera repêché que tout nu.
Les dernières nouvelles ont fait état de ce que le Pasteur est en garde-à-vue au Commissariat de police de la ville d’Aného qui se trouvait à quelques dizaines de mètres du lieu ou se produisait ce drame religieux « pour les besoins de l’enquête ». Et pourra d’ailleurs être déféré à la prison civile d’Aného, si sa culpabilité sur toute la ligne venait à être confirmée.