Dans son intervention lors du meeting à la plage samedi, Jean-Pierre Fabre, le président de l’ANC (Alliance nationale pour le changement) a remis sur le tapi, la question des élections locales.
A en croire le chef de file de l’opposition togolaise, le drame de Mango aurait pu être évité, si seulement il y avait « des représentants des populations en lesquels les populations se reconnaissent, ils leur reviendraient d’aller discuter avec les populations de l’Oti pour obtenir leur adhésion pour ce projet ».
Et dans le cas où les populations n’adhèrent pas au projet, « les élus diront aux initiateurs du projet que ceux qui nous représentons ne veulent pas de ce projet ».
« En fait, ce qui se passe au Togo, c’est la dévolution d’une part du pouvoir à des entités. Le régime RPT est un régime fortement centralisé qui veut la totalité du pouvoir. Ce régime ne veut pas qu’il y ait des pouvoir locaux, à partir de ce moment-là, il y a un problème », a déclaré M. Fabre.
Selon lui, l’organisation des élections locales au Togo a été la préoccupation prioritaire du CAP 2015 et même de l’Union Européenne.
«J’ai rencontré M. Berlanga (représentant de l’UE au Togo), nous en avons discuté. Donc c’est un sujet dont nous discutons avec tous les ambassadeurs ici. Ils font également état de leur préoccupation s’agissant des élections locales. Et donc on est au moins en harmonie avec eux sur ces questions », a-t-il ajouté.
Il a aussi insinué qu’un moment viendra où CAP 2015 va mettre en œuvre toutes ses recommandations en ce qui concerne l’organisation des élections locales au Togo.
« Le moment va venir où nous allons entreprendre d’autres actions pour obtenir les élections locales », a-t-il promis.
A la question, par quelle action le Cap 2015 compte-t-il obtenir les locales ? « Vous verrez bien » a été sa réponse.