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Togo: Le CST en conclave ce mardi pour sauver « la dynamique unitaire »
Publié le mercredi 27 novembre 2013  |  togosite.com


© L’Union par DR
Meeting du groupe Parlementaire Collectif Sauvons le Togo (CST)


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Vers le retour de l’homogénéité au sein du CST ? C’est du moins le souhait de tous depuis les vagues soulevées par la publication le 11 novembre dernier du Rapport de ce regroupement de partis politiques d’organisations de la société civile sur les incendies des marchés du Togo. Ce mardi, les membres, au total 13, (ATDH -Association Togolaise des Droits de l’Homme-, SOS Journaliste en Danger, CACIT -Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo-, LTDH -Ligue Togolaise des Droits de l’Homme-, ATDPHDH -Association Togolaise pour la Défense et la Promotion des Droits de l’Homme-, SYNERGIE-Togo, ASVITTO -Association des Victimes de Torture au Togo-, EDH -Ensemble pour les Droits de l’Homme-, ANC -Alliance Nationale pour le Changement-, OBUTS -Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire-, PSR -Pacte Socialiste pour le Renouveau-, ADDI -Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral-, MRC -Mouvement des Républicains Centristes-), représentés par leurs premiers responsables ou non, ont pris part à un conclave qui a eu pour cadre, la salle Caritas du CESAL de Lomé. Objet de cette rencontre, si on s’en tient à la déclaration finale, « plancher sur certaines questions de l’actualité post-électorale ».
Sur la question de la crise post-électorale, le CST juge « avec objectivité que les divergences nées en son sein sont le fruit du contexte dans lequel les élections législatives ont été organisées. Tout en présentant ses excuses aux populations togolaises, le CST prend l’engagement citoyen de tout mettre en oeuvre pour sauvegarder la dynamique unitaire qui a toujours caractérisé ses actions en vue d’atteindre ses objectifs ». La déclaration indique par ailleurs que les 13 membres restent convaincus que la publication du Rapport du CST sur les incendies est « beaucoup plus d’ordre procédural, éthique que fondamental ». Il est dit un peu plus loin que « toutes les entités membres du CST affirment leur entière adhésion à ce rapport et demandent solennellement aux autorités judiciaires, notamment au procureur de la République, directeur de l’enquête et au doyen des juges d’instruction auxquels ledit rapport a été transmis, d’y faire suite conformément aux dispositions de l’article 195 du code pénal relatif à la dénonciation de criminels ». Enfin, le CST demande la « libération de tous ses militants détenus dans le cadre de cette affaire et que soient purement et simplement levées les restrictions de libertés auxquelles sont astreints ses responsables », et aussi d’« Olivier Amah Poko, président de l’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO) arbitrairement incarcéré à la prison civile d’Atakpamé ».
Tout compte fait, il faut, lorsque l’on s’en tient aux sujets qui ont entrainé les divergences de vue et les altercations, entre certains membres du CST, se convaincre que cet engagement citoyen de tout mettre en oeuvre pour sauvegarder la dynamique unitaire, ne passera que par une solution sérieuse et sincère à ce que OBUTS qualifie d’injustice contre son vice-président, Gérard Adja, défavorisé dans sa position sur la liste du CST Grand Lomé lors des législatives de juillet 2013 mais également aux coups bas dont la liste du CST dans le Yoto que conduisait OBUTS aurait été victime de la part d’un autre parti membre du CST.
Ce sont là des questions à solutionner ainsi que celle d’un mépris de l’ANC vis-à-vis des autres membres souvent jugés à tort ou à raison d’impopulaires. Ceci est indipensable si l’on compte vraiment atteindre les objectifs préalablement fixés à savoir, « faire cesser toutes les formes de violations récurrentes des Droits de l’Homme et l’instrumentalisation de la justice et des institutions de la République », « obtenir les réformes institutionnelles et constitutionnelles requises pour garantir la transparence dans l’organisation des consultations électorales et la vérité des urnes à l’issue de leur tenue en vue de mettre un terme à l’usure du pouvoir par une alternance démocratique » et « changer le mode de gouvernance actuel fondé sur le gangstérisme d’Etat, la gabegie, la concussion et la corruption ».

M.G, Lomé (Telegramme228)

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