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Les ennemis de l’ennemi seront-ils amis?
Publié le mercredi 25 novembre 2015  |  La Passerelle


© Autre presse par DR
Attaques à Paris: inquiétude et solidarité dans les rues d`Afrique


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Les Français viennent d’apprendre qu’ils sont en guerre. Devant les morts de Paris, il sied de s’incliner, pour les blessés il sied de leur souhaiter prompt rétablissement et pour le reste il sied de chercher à comprendre.

Le carnage du 13 novembre, qui a fait 129 morts et 300 blessés dans la capitale française visait l’Etat, le gouvernement français, et non une valeur, la liberté d’expression comme ce fut le cas en janvier avec l’attentat contre Charlie Hebdo.

Le plus remarquable est que beaucoup de Français semblent surpris de ces attaques. Même si leur premier Ministre Manuel VALS a toujours répété qu’il fallait s’attendre à d’autres attentats.

Ce qu’il a réaffirmé d’ailleurs hier en parlant de répliques terroristes auxquelles il faut s’attendre, comme s’il répondait en choeur au Président ASSAD qui a qualifié les événements de Paris de tremblement de terre. Tout le monde sait qu’après un tremblement de terre, il faut s’attendre à des répliques. ASSAD aurait-il par cette expression prévenu Paris de répliques à attendre?

Ce dernier détail vaut son pesant d’or, car de la confusion de la guerre en Syrie qui a engendré la tragédie de Paris, semble se profiler un dialogue. Pour l’instant on parle en sismologues, mais il faut bien finir par parler en politiques. Ici, le problème est de savoir si dans sa guerre contre le terrorisme, la France acceptera l’offre d’alliance du Président ASSAD?

La guerre contre l’Etat Islamique n’est pas la guerre de la France seule. La réunion de Vienne sur la Syrie, qui devait préparer un dialogue entre l’opposition syrienne et le pouvoir a complètement changé d’objectif suite aux attentats de Paris pour penser à une stratégie permettant de vaincre militairement l’Etat Islamique. Le ministre russe des Affaires Etrangères Serguei LAVROV estime d’ailleurs " qu’il y a une reconnaissance grandissante de la nécessité de créer une coalition internationale efficace pour combattre l’Etat islamique."

Si Damas et Paris reconnaissent que l’Etat Islamique est un ennemi commun, et qu’il faut lui faire la guerre, pourquoi ne s’entendent-ils pas pour le combattre? Il appartient à Paris et Damas d’être cohérents dans leur guerre en s’entendant, faute de quoi l’ennemi apparaitrait comme un ennemi qui a des raisons fondées de l’être.
Dy GILID

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