Togo -
Le 25 novembre de chaque année, la population mondiale célèbre la "Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes". Cette journée, a été instaurée depuis 1999 par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Mais 14 ans après la proclamation de cette journée spéciale, le phénomène des violences faites aux femmes ne cesse de s’aggraver. Dans le monde, selon l'ONU, 70% des femmes sont victimes de violences. La première cause de mortalité pour les femmes de 19 à 44 ans n’est pas le cancer ou les accidents de la route, mais la violence domestique, selon l’organisation Women’s Aid.
Face à ces constats alarmants, l’association SYNERGIE POUR UNE AFRIQUE EMERGENTE SANS VIOLENCE s’associe à l’Organisation des Nations Unies et tous les acteurs qui luttent pour les droits et l’épanouissement des femmes pour dire « NON à toutes les formes de violence faite aux femmes » et demande à ce que les violences faites aux femmes soient dénoncées et punies selon les lois en vigueur partout dans le monde.
Au Togo, le gouvernement, à travers le ministère de la Promotion de la Femme et les organisations féminines ne sont pas du reste. SAEV encourage toutes leurs initiatives et mène les actions en faveur de la promotion de la gent féminine. La parité décrétée par le Chef de l'Etat togolais devra être une réalité afin que les discriminations basées sur le genre soient bannies au Togo. Aussi les femmes devraient-elles participer de façon active au processus de développement socio-économique du pays et pouvoir s’affirmer dans les instances administratives et politiques.
Il est temps que la gent masculine considère la femme, non plus comme un être inférieur ou un "sexe faible", mais plutôt comme un partenaire nécessaire et indispensable à la culture de Paix et de Développement de la nation.