La Corruption est un fléau qui ralentit considérablement le développement économique d’un pays si des actions vigoureuses ne sont pas entreprises pour l’endiguer. Elle se manifeste sous plusieurs formes telles que les pots de vin ou les dessous de table, l’extorsion ou racket, le détournement de fonds, le favoritisme ou le népotisme et autres.
Le Togo a pris plusieurs mesures pour venir à bout de ce phénomène. Il s’agit de la création de la Commission nationale de lutte contre la corruption et le sabotage économique (CNLCSE) avec sa brigade économique et financière établie au sein de la commission. Il faut noter également la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), l’Inspection générale de l’Etat (IGE) et la Cour des comptes. A cela, s’ajoute la Haute autorité de prévention et de lutte contre la Corruption et les infractions assimilées et l’Office togolais des recettes (OTR).
Pour appuyer les actions des gouvernants, la Ligue des Indépendants pour la Transparence (LIT) veut impliquer les opérateurs économiques et la société civile dans la lutte contre la corruption. Jeudi, une formation de deux jours s’est ouverte à Lomé. Elle vise à promouvoir la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption au Togo.
La formation s’inscrit dans le cadre du projet «mise en œuvre de la convention des Nations Unies contre la corruption au Togo : le secteur privé- Etape 1 : Etat des lieux et perspectives». Il s’agit de faire l’état des lieux de la corruption dans le secteur privé du Togo et surtout de définir des stratégies pour la lutte contre la corruption et se fixer des perspectives d’actions de poursuite de la lutte.... suite de l'article sur Autre presse