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Soulèvement populaire à Mango: Un gendarme tué, les bérets rouges fracassent le crane d’une élève, des véhicules cassés et incendiés
Publié le vendredi 27 novembre 2015  |  Togo Online


© aLome.com par Parfait
Marche de protestation du MMLK -contre les violences à Mango- qui n`est jamais allée à son terme, à cause de tirs de gaz lacrymogène.
Lomé, le 13 novembre 2015. Plusieurs ressortissants de la Préfecture de l`Oti ont répondu à l`appel à manifester du MMLK pour dénoncer les violences meurtrières à Mango et la repénalisation du délit de presse dans le Code pénal togolais.


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La ville de Mango a connu une manifestation populaire ce jeudi. Tôt dans la matinée, des jeunes très remontés ont pris d’assaut les rues de la préfecture pour exiger la libération de leurs frères interpellés dans le cadre des tristes évènements au cours desquels des citoyens sont tombés au bout des balles des militaires.

Au préalable, ils ont lancé un ultimatum aux autorités pour cette revendication qui s’ajoute à celle relative au non des communautés au projet de réhabilitation et de délimitation de la Faune et de la Flore.

Ce jeudi étant l’échéance et vu que leurs frères sont toujours maintenus en détention, ces jeunes ont manifesté leur colère. Comme d’habitude, les forces de l’ordre et de sécurité à savoir la police et la gendarmerie ont opté pour la répression barbare. Ce qui a poussé les jeunes à lancer des pierres. Cette partie d’échanges de pierre et de gaz lacrymogène a conduit au décès du nouveau commissaire nommé à la place de son prédécesseur mis aux arrêts dans le cadre de l’assassinat des cinq victimes.

Selon nos informations, une jeune élève qui suivait et filmait les barbaries des militaires qui sont encore descendus dans la masse a été poursuivie jusque dans la chambre à coucher de sa maman. Les militants lui ont arraché le téléphone avec lequel elle filmait avant de la tabasser et abandonner dans une marre de sang.

Outre cette perte en vie humaine signalée et cette blessée grave dont on ignore le sort, les informations font cas d’importants dégâts matériels.
Selon les propos d’un cadre de la préfecture, le Commissaire qui a tiré à bout portant sur la population, jouit de sa liberté. Ce propos a été la goutte d’eau à déborder le vase. Les jeunes se disent ne pas comprendre pourquoi celui qui a tiré et tué peut recouvrer la liberté au moment où leurs frères qui ne manifestaient que pacifiquement pour dire non à ce projet barbare soient toujours maintenus en détention. Aussi, les nombreux blessés sont-ils abandonnés à eux-mêmes par les autorités qui ont pourtant pris l’engagement de leur assurer des soins.

Ces blessés portent toujours des plaies qui pourrissent. Cet abandon a abouti à l’amputation du pied de l’une victime.

Cette fâcheuse réalité remet en cause les propos du Colonel Yark Damehame, lors de son passage devant les députés. Il avait annoncé que des mesures étaient prises pour accompagner les blessés : « …..Nous avons rendu visite aux blessés et présenté les condoléances du gouvernement aux familles éplorées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Nous avons mis à la disposition du préfet et des responsables des hôpitaux les moyens pour suivre les soins à administrer à ces blessés » a-t-il déclaré.
Certains blessés ont du rentrer chez eux, malgré qu’ils aient toujours des balles dans leur corps.

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