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Un accord cadre ouvre à la Bourse de Casablanca des perspectives africaines
Publié le vendredi 27 novembre 2015  |  Agence Ecofin


© Autre presse par DR
Edoh Kossi Amenounvé, Directeur de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM)


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Mohammed Boussaid, le ministre marocain des finances, a présidé mercredi 25 novembre 2015 la cérémonie de signature du mémorandum d'entente actant le schéma d'ouverture du capital de la bourse de Casablanca, à des acteurs autres que les sociétés de bourse. Étaient présent pour la cérémonie, le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières, les actuels actionnaires de la Bourse des Valeurs (les sociétés de Bourse), les futurs actionnaires (Banques, Entreprises d’assurances, la Caisse de Dépôt et de Gestion et Casablanca Finance City Authority).

Certains points ont aujourd'hui des réponses claires, quant au déroulement du processus. Sur le plan juridique, la démutualisation de la Bourse passera désormais par un large accord de place et non par une loi. Le ministre Boussaid a justifié cette option, par la volonté de permettre au projet de bénéficier de l’adhésion et de l’implication de toute la place financière. Un élément essentiel de cette réforme est celle de faire du marché financier marocain, un hub financier intégré dans son espace régional et capable de répondre aux besoins des émetteurs et des investisseurs, notamment africains

Une question dont toutes les réponses ne se sont pas clairement dégagées, est celle relative aux prétentions des brokers qui gèrent la Bourse de Casablanca via un contrat de concession conclu au début des années 1990. Tout au long du processus et jusqu'à récemment, ils revendiquaient d'abord de récupérer le cumul de dividende constitué dans les réserves de la société gestionnaire. Une cagnotte qui, selon certains observateurs, s'estime à plus de 600 millions de dirhams.

Les précédents ministres marocains des finances avaient tenté de désamorcer cette situation. Un d'eux Nizar Baraka avait même suggéré que les brokers dealers se partagent un tiers de ces dividendes cumulés, le reste servant à financer le développement de la Bourse. Une proposition qui avait connu le refus de l'autre contrepartie.

C'est pratiquement en sapeur-pompier que le ministre Boussaid est arrivé sur le dossier, avec en main un atout majeur, l'arrivée à échéance en août 2015 du contrat de concession qui liait les brokers de la place et l'Etat. « Si au terme de la concession de la bourse en août 2015 rien n'est fait, je prendrai les dispositions nécessaires », avait-il fait savoir.

Les principaux axes de l'accord en vue du processus de démutualisation sont désormais connus. La société gestionnaire de la bourse sera transformée en une société holding dont l’objet est la gestion du marché au comptant ainsi que la prise de participation en tant qu’actionnaire de référence dans les institutions du marché à créer, notamment la société gestionnaire du marché à terme et la chambre de compensation.

Le capital social de la Bourse sera réparti entre les banques, la Caisse de Dépôt et de Gestion, les sociétés de bourse indépendantes, les entreprises d’assurances et Casablanca Finance City Authority. L’ouverture à un partenaire stratégique international est également envisagée. Compte tenu du rôle de cet organe dans la fixation des orientations stratégiques, ce mémorandum d’entente prévoit une répartition équilibrée des pouvoirs entre les différentes catégories d’actionnaires. Des administrateurs indépendants siègeront également au conseil d’administration.
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