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Sélom Klassou promet, la dépénalisation des délits de presse ne sera pas remise en cause
Publié le vendredi 27 novembre 2015  |  Togo breaking news


© aLome.com par Parfait & Edem Gadegbeku
Ouverture solennelle des 44ème Assises de l`Union internationale de la presse francophone par le PM togolais Selom Klassou
Lomé, le 26 novembre 2015. Hôtel Sarakawa. Près de 200 journalistes venus de divers continents assistent au début des assises 2015 de l`UPF, autour du thème "La place des femmes dans les médias francophones". C`est la troisième fois que le Togo abrite cette grand-messe de la presse francophone.


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Le débat sur l’article 497 du nouveau Code pénal du Togo s’est transposé jeudi au cœur des assises de la presse francophone ouvertes par le Premier Ministre, Sélom Klassou.

En effet, en marge de l’ouverture des travaux des 44e assises de l’UPF, le président de cette organisation, Madiambal Diagne a appelé le gouvernement togolais à initier une relecture de cet article en précisant que les infractions de presse ne font pas partie du champ d’action de la disposition jugée controversée par les journalistes.

Il a invité les autorités togolaises à ne pas oublier que leur pays fait partie des pays qui ont adopté la suppression des peines privatives de liberté, en matière de délits de presse.
De son côté, Peter Dogbé, le président de l’UPF-Togo estime que cette disposition est une « épée de Damoclès » qui plane sur la presse togolaise depuis l’adoption de cette nouvelle loi.

Les responsables de l’UPF fondent leurs inquiétudes sur le fait que des journalistes togolais avaient déjà été poursuivis sur la base du Code pénal pour des infractions qu’ils ont commises dans l’exercice de leur fonction.

Le Premier Ministre, Sélom Klassou a tenu à rassurer qu’il n’y a pas d’épée de Damoclès sur la tête des journalistes avec l’adoption d’une telle loi.

«Les juristes peuvent bien comprendre que dans l’application des lois, les juges se feront le devoir de faire primer les lois spéciales sur les lois générales. Mais il importe de le faire pour lever toute équivoque et surtout pour rassurer davantage les femmes et hommes des médias», a-t-il dit.

Le chef du gouvernement a indiqué à la suite que les journalistes togolais ne sont pas visés par l’article en question.

«La volonté des hautes autorités du Togo de créer des conditions idoines d’exercice à la presse s’est manifestée depuis 2004 par l’adoption du code de la presse qui dépénalise les délits de presse, il n’est pas question de revenir sur cet acquit », avance-t-il tout en justifiant que l’article 497 se situe dans un contexte général intitulé des troubles aggravées à l’ordre public.
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