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Conclave du CST mardi à Lomé: le Collectif est sorti "requinqué et ragaillardi", selon Me Jil-Benoît Afangbédji
Publié le jeudi 28 novembre 2013  |  Savoir News


© Autre presse par DR
Me Jil-Benoît Afangbédji, l’un des responsables du Collectif "Sauvons le Togo" (CST)


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Le Collectif "Sauvons le Togo" (CST) est sorti "requinqué et ragaillardi" de son conclave tenu mardi à Lomé, a affirmé mercredi Me Jil-Benoît Afangbédji, l’un des responsables dudit Collectif.

Les membres du CST ont tenu une "réunion de crise" suite à des remous internes, après la publication de son rapport sur les incendies qui ont ravagé le marché de Kara (nord) et le principal bâtiment du grand marché de Lomé.

Le Collectif a récemment publié son propre rapport dans lequel il accuse certains proches du pouvoir dont des officiers supérieurs des Forces armées togolaises, d’être responsables de ces incendies.

Mais ce document fait couler beaucoup d’encre et de salive au sein de ce même collectif, certains responsables faisant partie des signataires dont Agbéyomé Kodjo (OBUTS) et Aimé Gogué (ADDI) étant tour à tour montés au créneau pour dénoncer ce rapport. Ils ont affirmé n’avoir signé aucun rapport. M.Kodjo a même adressé une "mise au point" au coordonnateur du CST.

"Après la rencontre de mardi, le CST est sorti requinqué et ragaillardi. Il est prêt à poursuivre le combat", a souligné Me Afangbédji.

"Le CST affirme son adhésion entière à ce rapport", a-t-il précisé, ajoutant que la "sérénité est revenue" au sein du Collectif.

Il a indiqué que le rapport du CST a été transmis aux autorités judiciaires notamment au doyen des juges d’instruction et au Procureur de la République conformément aux dispositions de l’article 195 du code pénal togolais.

Rappelons que le marché de Kara (environ 420 km au nord de Lomé) et le principal bâtiment du grand marché de Lomé ont été ravagé en janvier dernier dans des incendies qualifiés "d’actes criminels" par le gouvernement. Pas de pertes en vie humaine, mais les dégâts sont énormes. Une commission d’enquête a été aussitôt mise en place par le gouvernement.

Quelque 37 personnes pour la plupart des militants de l’opposition ont été inculpées. Certains sont écroués, d’autres en liberté et placés sous contrôle judiciaire. Certains partis de l’opposition et le CST ont toujours rejeté l’enquête menée et exigé une "enquête internationale".

Les femmes de l’Alliance nationale pour le changement (ANC, membre du CST) ont appelé à des marches vendredi et samedi à Lomé pour exiger la libération de tous les militants de l’opposition incarcérés dans ce dossier.

Edem Etonam EKUE

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