Au cœur du bidonville de Kangemi, à Nairobi, le pape François s’en est pris vertement aux « minorités qui concentrent le pouvoir, la richesse et gaspillent de façon égoïste, tandis que des majorités toujours croissantes sont obligées de se réfugier dans des périphéries abandonnées, contaminées, marginalisées».
Il a également fustigé les « nouvelles formes de colonialisme » qui forcent l’Afrique à « adopter des politiques de marginalisation, comme celle de la réduction de la natalité » pour satisfaire « une minorité se croit le droit de consommer dans une proportion qu'il serait impossible de généraliser ». Il a enfin déploré « l’accaparement des terres » qui conduit « des familles entières à payer des loyers exorbitants».
Pour François la radicalisation qui s’observe partout dans le monde est due à «un système international injuste, une économie qui ne met pas la personne au centre, mais le Dieu argent».... suite de l'article sur Autre presse