Ce lundi, 150 chefs d’Etat sont attendus au Bourget, près de Paris, pour ouvrir la COP21. Parmi eux, l’Américain Barack Obama, le Chinois Xi Jinping et le Russe Vladimir Poutine. En tout, 195 pays se réunissent jusqu’au 11 décembre avec un objectif principal : limiter le réchauffement climatique à 2 degrés d’ici 2100. Mais il y a d’autres enjeux et les négociations s’annoncent difficiles.
« Nous ne sommes pas réunis à Paris pour une discussion de salon, nous sommes réunis pour prendre des décisions juridiquement contraignantes ». C’est Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères et président de cette COP21, qui le dit. John Kerry, son homologue américain, s’oppose à cette idée de contrainte, pourtant cruciale. Il sait qu’un accord contraignant ne sera jamais voté par un Sénat à majorité républicaine, et donc plutôt climato-sceptique. C’est pourtant le seul moyen de s’assurer que les pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre tiendront leurs engagements... suite de l'article sur RFI