Mango/Calme et méfiance au lendemain de la nomination d’un nouveau préfet

Politique

Publié le lundi 30 novembre 2015 | Telegramme 228

© aLome.com par Parfait
Marche de protestation du MMLK -contre les violences à Mango- qui n`est jamais allée à son terme, à cause de tirs de gaz lacrymogène.
Lomé, le 13 novembre 2015. Plusieurs ressortissants de la Préfecture de l`Oti ont répondu à l`appel à manifester du MMLK pour dénoncer les violences meurtrières à Mango et la repénalisation du délit de presse dans le Code pénal togolais.

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Édition de 20H du JT du dimanche 6 septembre 2015

- 9/9/2015

Dans le dossier

Activités Gouvernementales 2015

Au lendemain des décisions prises hier par le Conseil des ministres, notre rédaction s’est rendue très tôt ce dimanche matin de 29 novembre à Mango pour constater l’évolution de la situation qui a régné ces trois derniers jours dans cette ville dont des terres ont été réquisitionnées pour la réhabilitation des aires protégées.

A l’entrée de la ville en venant de Dapaong, le climat reste toujours pesant. Le froid de l’harmattan accompagné du calme total donne des frissons, la ville est calme, les rues toujours vide donnant l’ère d’une ville fantôme et avec quelques rares engins qui circulent.

Un peu plus loin, les policiers du commissariat de police devant leur compagnie au bord de la nationale n°1 et dans les coins et certaines rues, les restes des engins et objets accueillent les passagers avec de la cendre, des amas de fer qui bloquent à certains endroits le passage. Ailleurs, les travaux d’aménagements des maisons touchées par la manifestation, et à la devanture de certaines maisons, les occupants dégagent les objets témoins de la violence et de l’opposition des manifestants aux forces de l’ordre et de sécurité, pour libérer les voies pour le passage.
Quelques rares courageux retrouvées dans les rues présentent des visages tristes, inquiets, méfiants à tel enseigne que ces visages ne pourront encourager un journaliste à les approcher pour une quelconque discussion.

Toutefois, c’est dans cette ambiance que notre reporter a pu conquérir la confiance d’un jeune homme qui dans un sourire empreint de méfiance a indiqué qu’ils ont « appris les décisions du gouvernement qui nous ont calmé, mais nous attendons de voir si nos frères seront libérés jusqu’à lundi ou pas, pour le moment, nous sommes contents du départ du préfet ».

A l’hôpital, les nombreux blessés restent encore sous traitement, les déplacés des jeudis et vendredi ont regagné leurs domiciles et quelques têtes ont repris leurs activités quotidiennes.
C’est donc la situation que l’on pouvait constater dans cette ville meurtrie par les dernières manifestations violentes et meurtrières et qui attend la libération de certains de ses fils.
En tout cas, le nouveau préfet nommé, Ouadja Manti et le nouveau chef de canton, M. Nabièma, ont désormais la lourde tâche de restaurer le calme.

V.G. Savanes (Télégramme228) ... suite de l'article sur Autre presse

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