12ème Foire Internationale de Lomé et 4ème Foire de l’UEMOA/Les conditions de sécurité : une manière d’embêter les participants?

Économie

Publié le lundi 30 novembre 2015 | Horizon news

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Lancement par le PM Klassou de la 12ème édition de la Foire Internationale de Lomé et 4ème foire de l’intégration de l’UEMOA
Lomé, le 20 novembre 2015. Site du CETEF. Les 30 ans de la Foire Internationale de Lomé coïncident avec la tenue de la 4ème foire de l’intégration de l’UEMOA et du 1er Salon des énergies renouvelables au Togo.

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Édition de 20h du JT du vendredi 28 août 2015

- 31/8/2015

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Relance économique 2014-2015

Après le report de l’édition de 2014, dû à la maladie à virus Ebola, la FIL est, comme la plupart des rendez-vous au monde, cette année, confrontée à la menace djihadjiste, quoique le Togo n’en soit pas directement touché. Les mesures de sécurité ont donc été renforcées sur cette FIL, qui est couplée avec la 4ème foire régionale de l’UEMOA (FRI). Pour certains participants, que nous avons rencontrés à cette foire, ce dispositif de sécurité est intéressant mais nécessite des améliorations.

Impossible de ne pas être fouillé sur la « double foire » qu’abrite Lomé en cette fin d’année. Avec leurs détecteurs de métaux et leurs mains, les agents de sécurité examinent à chaque entrée les participants (exposants et visiteurs). Même devant certaines salles notamment celles qui abritent les conférences, une autre fouille se fait. Ceci sans oublier les agents des forces de l’ordre postés sur le site de la foire.

Face à cette surveillance accrue, nous avons tendu nos micros à certains participants, ce vendredi.

Pour Sylvain, exposant, c’est un « véritable succès. Avec ces mesures, nous nous sentons en parfaite sécurité puisque rassurés que des malfrats ne se trouvent pas sur cette foire ».

Pour Mlle Emefa, visiteuse, « La fouille est une bonne chose lorsqu’on considère ce qui se passe sous d’autres cieux, notamment en France ».

Même point de vue, selon une exposante sur la Foire régionale de l’intégration (FRI), qui a voulu garder l’anonymat. Pourtant elle déplore le zèle un peu trop poussé des agents qui font ces fouilles. Pour elle, il n’est point besoin de frotter les participants avec les détecteurs de métaux et la fouille des femmes nécessite des agents de sécurité du même sexe. Elle affirme s’être déjà plainte auprès des responsables du CETEF (Centre Togolais des Expositions et Foires), mais elle n’a constaté aucun changement dans la procédure.

Même son de cloche au niveau de M. Yvon, exposant. « Ces fouilles m’énervent quelques fois. Je ne m’y connais pas trop en sécurité mais je trouve qu’elles sont mal organisées ».
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