Ces dernières années, le Togo a opéré des réformes économiques, relançant la construction des infrastructures. Les réformes ont porté leurs fruits et les autorités tablent désormais sur une augmentation de la croissance à 6,6 en 2016. Seulement voilà que cette croissance n’a jamais eu des incidences sur le panier de la ménagère. Dans la foulée, le Président de la République a déclaré son actuel mandat comme celui du social.
Invité cette semaine dans le journal Jeune Afrique, le ministre togolais des affaires étrangères, Robert Dussey a indiqué que dans les prochaines années, le pays envisage améliorer la vie des togolais en leur apportant de l’eau, l’électricité et faire en sorte que chacun mange à sa faim. Sur le plan sanitaire, un grand centre hospitalier est prévu pour être construit à Lomé.
Pour Robert Dussey, la diaspora togolaise, forte de près de 2 millions de personnes, pourra contribuer à la réalisation des objectifs. Ce qui justifie le lancement de l’Initiative « Les réussites de la diaspora togolaise » dont la semaine est prévue à Lomé du 10 au 17 janvier prochain.
« Dans le cadre d’un dispositif de codéveloppement, pour lequel nous avons le soutien du PNUD, de la Banque Africaine pour le Développement et l’Union Européenne. Ceux qui voudront rentrer au Togo afin de monter un projet pourront bénéficier d’un financement pour faciliter leur retour et leur installation », a déclaré le professeur Dussey à Jeune Afrique.
Le ministre a naturellement abordé sur le sujet sur la prochaine conférence de l’Union Africaine sur la sécurité maritime et le développement qu’organise le Togo. Pour le Professeur Dussey, le Président Faure Gnassingbé a tout mis en œuvre pour la réussite du sommet dont les dates exactes seront connues dans les prochains jours. Mais une chose est déjà sûre : le sommet se tient en mars 2016.
Le Chef de la diplomatie togolaise annonce que cinq sujets seront abordés à savoir : la piraterie, la traite des êtres humains qui touche aussi la question des migrants, la pêche illégale, la pollution marine ainsi que la contribution de la mer au développement du continent africain.
«Nous mettrons un accent particulier sur la migration. En six mois, plus de 1780 africains sont morts en méditerranée… Mi-novembre, lors du sommet de La Valette sur la migration, nous avons plaidé pour que les africains qui prennent des risques sur les océans en quête d’un meilleur en Europe soient mieux traités », affirme le Professeur Dussey qui ajoute que la migration ne devrait pas être traitée comme un problème parce qu’elle n’est pas négative.
A la question de savoir ce que font les dirigeants africains pour retenir les jeunes qui partent en aventure, il estime que qu’ils font d’importants efforts. ... suite de l'article sur Autre presse