Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Education

Education : les enseignants observent un nouveau mot d’ordre de grève de 48 heures à partir de jeudi
Publié le jeudi 28 novembre 2013  |  Xinhua


© Autre presse
Assemblée générale de l‘Union Syndicale des Enseignements du Togo (USET)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Togo - L'Union des Syndicats des Enseignants du Togo (USET) lance un nouvel appel aux enseignants à boycotter les cours jeudi et vendredi pour protester contre ce qu' elle considère comme « l'obstination du gouvernement à maintenir ses positions vis-à-vis de leurs revendications en termes de primes », a appris mercredi l'agence Chine Nouvelle à Lomé d'une source de ce mouvement syndical.
Le mot d'ordre de grève a été lancé samedi dernier au cours d' une assemblée générale de ce mouvement syndical, tenue dans la capitale togolaise. « Le gouvernement nous a convoqués le mercredi à 17 heures et à l'issue de cette rencontre, il est ressorti que le gouvernement ne peut pas faire autant plus que les primes (de logement) de 10.000 et de 8.000 francs CFA », a laissé entendre à la presse le secrétaire général de l'USET, Abalo Akéta.

L'Etat togolais a en effet alloué ces primes respectivement de 10.000 francs CFA pour le logement des enseignants du secondaire et de 8.000 francs CFA pour ceux du primaire. Ces allocations sont jugées insuffisantes par les enseignants qui réclament de surcroît des primes dites d'éloignement pour ceux d'entre eux qui travaillent hors de la capitale.

« Les syndicats membres de l'USET sont plus que déterminés à ne jamais au bout de leurs revendications.. », menace le premier responsable de l'USET.

L'USET va encore plus loin en réclamant la démission du ministre Florent Maganawé, en charge des Enseignements primaire et secondaire, le taxant d'incompétence.

Les débrayages répétitifs des enseignants du primaire et du secondaire sont diversement appréciés par l'opinion et les pouvoirs publics. Le ministre Maganawé dit ne voir dans ces dé brayages aucun fondement syndical. Il a maintes fois affirmé sur les médias que le gouvernement est sensible aux doléances des enseignants, ajoutant toutefois que l'Etat, compte tenu de certaines contraintes budgétaires et de trésorerie de l'heure, ne peut satisfaire toutes ces doléances dans l'immédiat.

Certains parents d'élèves redoutent, quant à eux, une année scolaire bâclée ou pire encore blanche pour leurs enfants. Et enfin, des observateurs et certains milieux politiques estiment que ces revendications pourraient cacher des manipulations politiciennes pour fragiliser le gouvernement. Fin

 Commentaires