Interview/Freddy Mulongo, responsable de Réveil Fm International : « Je crois que mon cœur saigne, parce que j’apprends que cette maison des esclaves est une maison clandestine »
Du 25 au 29 novembre dernier, le Togo a accueilli environ 300 journalistes venus de tous les pays francophones dans le cadre des 44e assises de l’Union Presse Francophone (Upf). Une rencontre qui a permis aux hommes de médias, de réfléchir sur la place des femmes dans les médias francophones. Au terme des activités, le comité d’organisation a organisé une visite touristique aux participants. L'un des sites visités, est la Maison des esclaves du Togo à Agbodrafo. Là, les explications fournies par le guide des lieux ont "saigné" le Cœur de Freddy Mulongo. Ce dernier, très ému, appelle le gouvernement, la société civile et la Presse togolaise à faire de ce site, une attraction touristique à l'instar de celle du Sénégal. Lisez
Icilome.com: Les 44e assises de l’Upf viennent de s’achever dans la capitale togolaise. Quel est votre impression. ?
Freddy Mulongo: Merci pour l’opportunité. Je suis très heureux d’être venu au Togo, un pays que je ne connais pas. Je suis très heureux parce qu’ici, les assises de Lomé ont mobilisé de monde. Les travaux se sont bien déroulés et l’enthousiasme était au rendez-vous. Mes impressions sont radieuses. Notre joie avant de venir, c’est qu’on nous a appris que dans ce pays, les journalistes ne sont pas en prison. Et aussi, les opposants jouent leur rôle presque.
Le thème développé lors des assises de l’UPF à Lomé est consacré aux rôles des femmes dans la presse. Certainement vous avez de messages à l’endroit des femmes
Oui, je pense que les femmes ne seront jamais les hommes. Il faut garder cette différence là, mais les femmes journalistes doivent savoir que c’est un métier passionnant, mais à risque et donc, il faut qu’elles fassent ce boulot avec leur féminité dans le professionnalisme. Les femmes ont une touche à apporter à la profession que les hommes n’ont pas, mais il ne faut pas que les femmes se mesurent aux hommes, il faut plutôt que cette complémentarité soit un gain pour la profession. ... suite de l'article sur Autre presse