Près de 90% de litiges en Afrique ont trait au foncier. D’ou le rôle central que jouent les notaires en Afrique francophone. Il leur revient le soin de certifier un achat ou une vente et de vérifier que les titres de propriété sont authentiques.
S’adressant aux participants du 25e congrès des notaires africains qui se tient actuellement à Lomé, le ministre de la Justice, Koffi Esaw, a appelé la corporation à l’extrême vigilance et à la rigueur.
Pour le président de la Chambre des notaires du Togo, François Kadjaka, il appartient d’abord à l’Etat de régler le problème foncier. Il n’est pas toujours facile pour la profession de s’y retrouver lors d’une signature. Un acte notarié peut être effectué sur des lots (terrains ou maisons) dont la propriété est difficile à déterminer à 100%, faute de documents en bonne et du forme ou de l’absence de titres officiels en raison de l’ancienneté de l’acquisition.
Et ce problème ne concerne pas seulement le Togo, mais l’ensemble des pays de la région.