Malgré que le Togo soit au 2ème rang des récepteurs des investissements marocains sur le continent ave 323 millions de dirhams, le Maroc reste encore le 21ème fournisseur du Togo avec 1% des importations et le 10ème client togolais, ce qui représente 2,3% des exportations.
Pour renforcer sa présence économique au Togo, en diversifiant les domaines d’intervention, notamment, l’agro-industrie, la cosmétique, les matériaux de construction, les composants électriques, le conseil, l’ingénierie, l’ameublement et le mobilier du bureau, le Maroc profite des opportunités de la 12ème Foire internationale de Lomé.
Une vingtaine d’hommes d’affaires prennent part depuis ce vendredi et ce samedi au Centre togolais des expositions et foires de Lomé (CETEF-Lomé) au forum économique Maroc-Togo lancé par la ministre du Commerce, de l’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme, Bernadette Legzim-Balouki en présence de Mohamed Abbou, ministre marocain chargé du commerce extérieur, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Selon Mme Legzim-Balouki, « cet intérêt pour le Togo est le corollaire de réformes économiques et financières entreprises par le gouvernement depuis 2007 sous la haute impulsion du chef de l’Etat ».
Il s’agit, selon elle, entre autres de la mise en place de l’Office togolais des recettes (OTR) chargé de maximiser les recettes fiscales, l’institution du Guichet unique pour le commerce extérieur (GUCE), la construction du 3ème quai au Port autonome de Lomé (PAL) et la création du Centre de formalités des entreprises (CFE) et d’autres importantes réformes relatives à l’assainissement des finances qui ont permis en 2014 au Togo de progresser de 14 places pour se classer dans le top 6 dans pays réformateurs en matière de facilitation d’exercice des affaires.
Pour le ministre marocain, « les exportations du Togo sont sur une dynamique de croissance depuis plusieurs années, notamment le phosphate (40% des recettes d’exportation) et le coton, dont la production a nettement augmenté ces dernières années. Le pays dispose entre autres d’une zone franche destinée à promouvoir le développement économique et industriel et s’est également doté d’un nouveau code des investissements offrant de nombreux avantages aux investisseurs ».
En somme, a-t-il ajouté, « le Togo représente un hub de transit le plus important de la région, d’où la nécessité de positionner les produits « made in Morocco » sur le marché togolais.... suite de l'article sur Autre presse