Depuis le 22 octobre 2015, l’entreprise de cimenterie située à Tabligbo ne fonctionne plus. Les machines sont à l’arrêt. Les employés qui ont remis leurs doléances sur le tapis suite aux drames qui ont secoué l’usine, comptent aller jusqu’au bout de leurs revendications.
Le bras de fer dure bientôt un mois. Et visiblement, les tensions sont loin d’être calmées, à moins que la Direction de Wacem consente à lâcher du lest en améliorant les conditions de travail de leurs employés.
« Nous exigeons une revalorisation de nos salaires, de meilleures conditions de sécurité et de promotion », a déclaré un employé. Et d’ajouter : « Depuis toujours, c’est la grille de la Sazof qui nous est appliquée, ce que nous contestons ». A l’en croire, ce sont là, entre autres points inscrits sur leur plateforme revendicative.
Selon cet employé, les négociations sont en train d’être menées sous l’égide de Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme administrative. Une délégation a rencontré le ministre. Mais les événements malheureux de Mango ont sursis les négociations.
On n’ose croire que l’issue sera favorable pour les employés qui ont longtemps souffert de mauvaises conditions de travail et de sécurité. Les employeurs indiens se sont toujours dérobés de leurs responsabilités.
En rappel, le 30 juin 2015, cinq (05) ouvriers ont perdu la vie dans l’explosion d’une citerne, selon la source officielle. ... suite de l'article sur Autre presse