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Claude Améganvi : «L’élection présidentielle du 29 novembre au Burkina Faso a été tout sauf démocratique»
Publié le lundi 7 decembre 2015  |  AfreePress


© aLome.com par Edem Gadegbeku
Claude Ameganvi, leader du PT, Parti des travailleurs.


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Alors que presque toutes les langues s’accordent à apprécier en bien l’élection présidentielle du 29 novembre dernier au Burkina Faso et que des voix se lèvent pour appeler aussi bien le pouvoir et l’opposition togolais à prendre exemple sur le « pays des hommes intègres » pour le bond qualitatif qui a été fait, l’acteur politique togolais, Claude Améganvi, premier responsable du Parti des Travailleurs, doute sérieusement du caractère démocratique de cette première élection présidentielle après Blaise Compaoré.

Pour ce farouche opposant du régime togolais, le président burkinabé élu, Rock Marc Christian Kaboré a été imposé par la France et ce qui s’est passé le 29 novembre dernier au Burkina Faso, passe, selon lui, pour être «une sorte de mascarade civilisée».

Pour s’en convaincre, M. Améganvi intervenant ce dimanche dans l’émission « 12-13 » de la radio Nana FM, prend d’abord à témoin un article du site d’information de l’hebdomadaire « Jeune Afrique » du 26 mars 2015 intitulé « le prochain président burkinabé pour l’Elysée, ce sera Kaboré».

«On comprend que tout a été fait pour qu’il n’y ait pas de deuxième tour parce qu’il était quelque peu risqué pour les intérêts de l’impérialiste français. Kaboré apparaît comme l’homme qui répond le mieux au profil de l’homme défendant les intérêts français », a-t-il marqué. Même l’acceptation de la défaite par les autres candidats est justifiable, selon Claude Améganvi.

«La seule explication que je peux donner à la chose c’est que manifestement l’impérialiste français a dû prendre les mesures pour voir tout le monde et arranger les choses. Peut-être même qu’une formule de gouvernement d’union nationale a été concoctée quelque part déjà, chacun ayant sa place dans le dispositif, ne va pas se déjuger ». Tout en affirmant que le processus électoral en question le rend « triste», M. Améganvi ne croit pas que la « photocopie » puisse faire mieux que «l’original».

« Il n’y a pas l’ombre d’un doute que dans quelques mois, au plus tard dans une ou deux années, le peuple burkinabé risque de déchanter profondément et les vieux démons vont revenir », a-t-il précisé.

Telli K.
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