Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Jeune Afrique N° 2865 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Togo: la coalition du Combat pour l’alternance politique va-t-elle vers un renouvellement?
Publié le jeudi 10 decembre 2015  |  Jeune Afrique


© AFP par ISSOUF SANOGO
Jean-Pierre Fabre, chef de file de l`opposition togolaise


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La coalition du Combat pour l’alternance politique s’est fissurée avant la présidentielle. Depuis, l’opposition est presque silencieuse. Le temps de revoir ses positions et, pourquoi pas, de se renouveler.

Fini de faire campagne. Le scrutin passé, Jean-Pierre Fabre a repris son siège à l’Assemblée nationale auprès des 16 autres députés de son parti, l’Alliance nationale pour le changement (ANC). Arrivé deuxième avec 35,19 % des suffrages exprimés à la présidentielle du 25 avril dernier, l’opposant a renoncé à mobiliser ses partisans pour qu’ils contestent dans la rue le résultat des urnes. Cet échec – le deuxième depuis qu’il a rompu avec son mentor, Gilchrist Olympio, lors de la présidentielle de 2010, pour se positionner en principal challenger de Faure Gnassingbé -, Fabre l’impute pourtant « aux nombreuses irrégularités » qui auraient faussé l’issue du scrutin à son détriment.

Mais, curieusement, les lendemains de l’après-présidentielle ont été moins agités qu’en 2010. Jean-Pierre Fabre, « le président autoproclamé des plages de Lomé », comme le surnomment ses détracteurs, fait profil bas, fuit la presse et a mis une sourdine à son habituel discours de victimisation. A-t-il fait le deuil de ses ambitions présidentielles ? « Pas du tout, assure l’un de ses proches. Nous prenons le temps de tirer les enseignements de cette élection».

L’éclatement du CAP

En ce début de nouveau quinquennat, le leader de l’ANC n’est pas le seul à se faire discret. L’ancien Premier ministre Me Yawovi Agboyibo et son confrère Me Dodji Apévon, le duo à la tête du Comité d’action pour le renouveau (CAR), semblent aphones. Pour protester contre le refus du pouvoir de revoir la composition de la Cour constitutionnelle et de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), les deux opposants avaient appelé au boycott du scrutin. Mais ils n’ont pas obtenu de fléchissement significatif du taux de participation, qui a été de 60,99 % des inscrits, contre 65 % en 2010. Signe évident de léthargie, plus aucun des ténors de l’opposition ne parle des réformes institutionnelles et constitutionnelles dont ils avaient pourtant fait une condition de leur participation à la présidentielle, exigeant notamment l’introduction de la limitation du nombre de mandats et le passage à un mode de scrutin à deux tours.

... suite de l'article sur Jeune Afrique


 Commentaires