Experts nationaux et internationaux de l’Enseignement supértieur, professeurs d’université, étudiants, partenaires techniques bilatéraux et multilatéraux se retrouvent à partir de ce jeudi à Lomé et ceci pour trois jours au sein du Conseil présidentiel, en vue de penser à l’avenir de l’enseignement supérieur au Togo.
Selon les explications du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm, « il s’agit d’une concertation nationale qui va faire le point sur l’enseignement supérieur dans ses différents aspects et qui va nous amener à nous projeter vers l’avenir parce qu’il s’agit de construire l’avenir dès maintenant ».
De quoi sera-t-il question au cours des travaux ? Le responsable deu portefeuille de l’enseignement supérieur au Togo, annonce que l’on parlera de « tous les défis qui sont posés aujourd’hui à l’Enseignement supértieur, aux universités, aux institutions de formation supérieure, tous les aspects seront abordés. Il s’agit d’une approche globale qui va être faite à partir des diagnostics divers qui ont déjà été fait dans le passé tout récemment ». De même, il sera question des aides, et bourses des étudiants, de la situation des enseignants…
M. Broohm rassure que tous ces points feront l’objet des travaux dans la mesure où, « il y a eu des diagnostics qui ont été réalisés mais il ne suffit pas de réaliser des diagnostics mais il faut voir les solutions. L’approche ici consiste à définir un plan stratégique, décrire une action dans le temps, horizon 2025 mais à partir de maintenant.
Des actions immédiates seront prévues, des actions à court et à moyen terme seront déclinées selon une approche méthodique, budgétigée qui permettra à tous les acteurs du secteur, tous les experts qui seront réunis, les acteurs du monde universitaires, les partenaires techniques bilatéraux, multilatéraux de pouvouvoir se référer à cela pour impulser les réformes… ».
Avant même l’ouverture des travaux, le souhait de tous et de chacun est « qu’à l’issue de ces travaux, l’on arrive à une sorte de consensus global, une sorte de contrat moral nous permettant de relever les défis qui sont posés, de relever la qualité de l’enseignement supérieur et de mettre l’Enseignement supértieur au service du développement de notre pays ».
Au terme des travaux, des recommandations sont attendues pour permettre aux gouvernants de mieux envisager l’avenir de l’Enseignement supértieur au Togo.
G.K, Lomé (Telegramme228)