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Adrien Béléki, S.G.A de la CSI Afrique et ancien S.G de la CSTT: «Au Togo, le problème réel, c’est que nous n’avons pas un vrai leadership politique pour prendre les destinées de la lutte en main»
Publié le jeudi 10 decembre 2015  |  Telegramme 228


© Autre presse par Dr
Roch Marc Christian Kaboré, président du Burkina Faso


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Invité de nos confrères de Victoire fm hier mardi, l’actuel Secrétaire général adjoint de la CSI Afrique (Organisation Régionale Africaine de la Confédération Syndicale Internationale) et ancien Secrétaire général de la CSTT (Confédération Syndicale des Travailleurs du Togo), Adrien Béléki, a abordé entre autres sujets, la question de l’implication de la société civile du Burkina voisin dans le processus d’ancrage de la démocratie dans le pays mais aussi la question de la crise qui a mis à mal depuis plusieurs mois la CSTT qu’il a eu à diriger jusqu’en 2011.

Pour ce qui est de ce rôle que pourrait jouer la société civile et plus encore les syndicalistes pour l’assise de la démocratie dans le pays où ils opèrent, le représentant Afrique du Secrétaire général de la CSI a souligné que « dire que le Togo ne l’a pas fait c’est faux. Les gens oublient qu’en 92, il y avait eu une grève générale illimitée.

Le Togo en a fait. Mais le Burkina Faso, lors que la société civile a fait tout ce travail là, est-ce qu’elle a pris les rênes du pouvoir ? La société civile a laissé les politiciens faire le reste ». De par son analyse, « au Togo, le problème réel, c’est que nous n’avons pas un vrai leadership politique pour prendre les destinées de la lutte en main ».


Pour ce qui est de cette crise à la CSTT, il s’est dit gêné d’en parler. Relatant dès lors le point de départ de cette crise, il a déclaré avoir été en faute lors de son départ pour la CSI Afrique. « Je veux le dire devant tout le monde aujourd’hui, c’est de par ma faute. Le 21 décembre 2011, j’aurais dû laisser le congrès se faire. J’ai voulu faire un congrès civilisé, je n’ai pas participé au congrès comme cela se doit. On était venu à un conseil syndical qui a été transformé en congrès. Comme j’avais déjà préparé quelqu’un que je ne savais pas qui n’était pas à la hauteur de la responsabilité qu’on voudrait lui incomber. C’est pourquoi je n’ai jamais voulu faire ce débat. J’aurais bien voulu faire ce débat quand les acteurs eux même seront présents avec moi. Je ne voudrais pas faire du ping-pong. Aujourd’hui, la CSTT est en déliquescence.

Aujourd’hui, la coopération avec la CNV, Solidarité Mondiale, toutes ces coopérations ont été coupées. C’est aux responsables qu’ils sont de réfléchir à l’avenir. Je sais qu’il y a eu beaucoup de tentatives de réconciliation mais j’ai donné une image du petit roi des Bourges, je crois que c’est ce qui se passe à la CSTT.

La responsabilité incombe lorsqu’on arrive à un stade, que vous demandiez pardon. Je voudrais présenter mes excuses à tous ceux que j’ai offensés en imposant quelqu’un à la tête de l’organisation en 2011. Je m’incline, je prends l’entière responsabilité. Le gâchis est déjà là mais il faut tirer des leçons comme on le dit dans la Bible, si le grain de maïs ne tombe pas dans le sol, il ne va pas mourir pour produire », c’est la narration de situation doublée de mea culpa que M. Béléki a partagé avec les auditeurs.

Pour rattraper son erreur d’il y a 4 ans et qui rongerait à son avis jusqu’à ce jour la CSTT il a promis tout mettre en œuvre pour que la CSTT puisse se relever. « Je vais y travailler. Je vais m’impliquer pour que la confiance que les travailleurs ont eu en cette confédération durant un certains nombres d’années, que cette confiance revienne, pour que ce qui se passe aujourd’hui ne se passe plus jamais. Parce que lorsqu’on est responsable, il faut à un moment donné accepter la défaite », a enfin ajouté le responsable de l’Organisation Régionale Africaine de la Confédération Syndicale Internationale, Adrien Béléki.

On attend de voir quelle marge de manœuvre il dispose pour faire changer régulièrement la donne.


G.K.
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