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Togo : Florent Maganawé menace : « Les perturbateurs vont répondre de leurs actes »
Publié le vendredi 29 novembre 2013  |  togosite


© Autre presse par DR
Florent Maganawé, ministre des enseignements Primaire et secondaire


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Les activités éducatives risquent de connaitre de nouvelles pertubations ce jeudi et demain vendredi, à cause d’un mot d’ordre de grève lancé par l’Union des Syndicats de l’Education du Togo (USET). Il s’agit pour les enseignants de dénoncer le « surplace » que fait le gouvernement dans les discussions.

Et déjà, leurs camarades de l’intérieur ont commencé la danse depuis le début de la semaine. Toutefois, cette énième grève « est totalement illégale » et « ressemble à celles qui sont passées », selon le Ministre des Enseignements Primaire et Secondaire, Florent Maganawé. Par conséquent, il a invité les enseignants à assumer la responsabilité de ce mouvement de débrayage.

« La base des enseignants a décidé d’entrer en grève la semaine prochaine, le jeudi et le vendredi, parce que nous avons fait une proposition alternative pour 2015 ; proposition qui doit prendre en compte 40% de la base indiciaire du salaire de chaque catégorie au titre des primes et indemnités à octroyer, à discuter et à intégrer », a indiqué Abalo Akéta, Rapporteur de l’USET, le samedi dernier au sortir d’une Assemblée Générale.

Mais, s’étant vus « driblés » par le gouvernement qui n’a pas tenu compte de leurs doléances lors de sa dernière tournée à l’intérieur du pays, les enseignants de l’intérieur ont débuté leur mouvement de grève depuis lundi. « Quand le gouvernement est revenu à Lomé, il n’a pas pris en compte leurs doléances.

Voilà pourquoi les camarades sont déterminés à boycotter les cours depuis lundi », a souligné Kalaha Sodja, Secrétaire Général de l’USET et Porte-parole des enseignants du Togo. D’ailleurs, les dispositions sont en train d’être prises, « pour qu’on puisse s’entendre avec les camarades de l’intérieur, afin qu’on puisse faire le mouvement ensemble à partir de jeudi et vendredi », a-t-il dit.

Cependant, ce mouvement de débrayage des enseignants n’est pas vu de bon œil par leur ministre de tutelle, Florent Maganawé. Selon lui, c’est une grève « totalement illégale » et « elle ressemble à celles qui sont passées ». Pis encore, déplore le Ministre des Enseignements Primaire et Secondaire, « c’est qu’on met encore en gras l’idée selon laquelle les cours sont considérés comme faits ». Et pourtant, ils savent pertinemment que « c’est très dangereux de faire croire aux enfants de pareilles choses, et ce n’est d’ailleurs pas pédagogique ».

Pour Florent Maganawé, les enseignants cherchent à mettre la charrue devant le bœuf, en faisant venir à la table de discussions une nouvelle proposition, celle de « calculer les 40% sur le salaire de base en 2015 ». Une proposition qui ressemble, selon ce dernier, à une manière de « vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué » ;

bref, « nous sommes en 2013 nous avons devant 2014, finissons les primes de 2014 », a-t-il dit. C’est pourquoi, en mettant en garde les enseignants, il souligne que le gouvernement « ne peut plus accepter que les gens restent dans l’illégalité complète en perturbant les cours » ; et là, il « pense que les perturbateurs vont répondre de leurs actes ».


Comme si cette intervention du Ministre ne dit mot aux enseignants, leur Porte-parole confirme la grève de ce jeudi matin et de vendredi, voire des jours à venir, si jamais rien n’est fait. Au cas où les enseignants arrivaient, selon lui, « à exécuter les 2 jours de grève, ça veut dire que la semaine prochaine, notamment à partir de lundi prochain, nous allons sauter les cours ». Ce qui n’arrange pas du tout les élèves. C’est pourquoi, le souhait des enseignants est que l’on « puisse s’entendre dans les meilleurs délais pour qu’on évite les deux jours de grève ».

Précisant la position des enseignants sur ce que le Ministre Maganawé appelle « nouvelle proposition », M. Sodja dit : « s’il faut accepter la proposition des 10000 Fet 8000 F, nous conditionnons ça par 2015, qu’on puisse nous donner 40% de salaires sur les indemnités et primes, c’est-à-dire, toutes primes réunies doivent atteindre 40%. C’est la seule condition pour qu’on puisse signer l’accord. Au cas contraire, on revient sur nos anciennes propositions »

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