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Togo/Pour la bonne marche des affaires de la cité/Quand la gouvernance sociopolitique et la spiritualité doivent s’entremêler
Publié le jeudi 10 decembre 2015  |  Emergence Togo




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« Il y a une autre manière de parler politique, de voir et de regarder les choses. C’est un langage nouveau pour beaucoup de personnes mais le temps est arrivé pour briser l’ignorance qui est à l’origine du retard que nous constatons aujourd’hui. L’esprit et la compréhension doivent avoir maintenant une grande part dans tout ce qui va se faire au niveau de tous les compartiments de gouvernance d’une nation. Il faudra y introduire la spiritualité, c’est-à-dire revoir les choses avec la sagesse divine et non plus avec l’esprit humain. C’est lorsque tout cela sera pris en compte que les nations trouveront la solution aux innombrables maux qui les minent. » C’est par ces mots que Mme Esther Folly, présidente de Justice et Dignité, a annoncé samedi lors d’un point de presse à l’hôtel Résidence Louise à Lomé, la nouvelle donne à laquelle les nations sont appelées à s’adapter.
Sous le thème « La destinée du Togo et de l’Afrique », cette rencontre a vu la participation des chefs traditionnels, des personnalités du monde religieux, des jeunes leaders d’associations, des invités venus d’horizons divers et bien évidemment des journalistes.

L’oratrice Folly Esther, lors sa présentation, a constaté que l’aspect politico-spirituel est un domaine auquel beaucoup ne sont pas habitués. Afin de comprendre la quintessence de son discours, elle a rappelé à l’assistance qu’« une nation n’est pas quelque chose de statique, elle est vivante. D’ailleurs, il n’y a aucun objet qui ne porte la vie. Ce qui signifie que la manière de concevoir une nation, de même que sa gouvernance doit tenir compte des aspects spirituels. » Il en est de même pour un leader qui veut prendre les rênes d’un pays. Un être humain étant une partie de Dieu, un leader qui veut diriger ses concitoyens doit tenir compte de certains aspects notamment l’aspect divin de l’Homme avant de pouvoir accomplir sa vision dans toute sa plénitude.


Mais lorsque ce concept qui établit un rapport étroit entre Dieu et l’Homme est négligé, toute la gouvernance est vouée à l’échec. De la même manière, le leader doit se rendre compte que tout ce que nous voyons dans le monde physique a une origine spirituelle ; une manière de dire qu’il faille régler les maux au plan spirituel d’abord.



« Nous sommes dans l’ère du verseau où l’esprit est appelé à avoir une grande part dans la façon de diriger les nations. Tous ceux qui ne rentreront pas dans cette dimension spirituelle vont être disqualifiés », prévient-elle. Au niveau de l’ancien paradigme caractérisé par l’égo, il est établit que lorsqu’on n’appartient pas à un certain groupe donné, à une dénomination ou confrérie donnée, il est impossible d’accéder à certaines fonctions. Aujourd’hui, « nous sommes là pour proclamer le nouveau paradigme où les choses vont aller autrement. Il est de bon aloi de mettre le public au parfum de ce changement afin qu’il ne soit pas pris au dépourvu et qu’il s’y adapte. Ce qui signifie que le niveau de la spiritualité relâché dans le monde va exiger à ce que intellectuels que vous soyez, vous ayez une part de la connaissance spirituelle ».


Pour la petite histoire, en 2007, Mme Folly Esther était rentrée dans l’arène politique et avait annoncé aux gens que le problème togolais n’était pas que politique. Ils n’y croyaient pas. Aujourd’hui, presque tout le monde se rend compte aisément qu’elle a devancé les événements. Pour étayer son argumentation, elle s’inspire de l’exemple des autres pays qui se sont battus pour que les choses marchent. Et de se demander si les Togolais n’ont pas fait autant ou plus. « Dans le combat politique, beaucoup de vies ont été sacrifiées. Mais pourquoi cela ne marche pas chez nous ? » S’est-elle interrogée avant d’affirmer que « cela dépend de la destinée de la nation qui a une âme, un esprit avec lesquels nous devons être en harmonie d’abord. »
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