Dans une interview accordée à Jeune Afrique et publié ce mardi, le président du Nouvel engagement togolais (NET), Gerry Komandéga Taama a livré une analyse surprenante sur sa participation à la dernière élection présidentielle.
Pour l’ancien officier qui s’est reconverti en politique, «Une partie de l’opposition actuelle est régionaliste et radicalisée. Son électorat constitue une minorité qui bloque l’émergence d’un nouveau discours. C’est à cause d’elle que le Combat pour l’alternance politique [CAP] est dans l’impasse ».
Même dans son approche de solutions, Jean-Pierre Fabre, le président de l’Alliance nationale pour le changement (Anc) se retrouve dans sa ligne de mire.
« Pour en sortir, de nouveaux leaders doivent pourvoir émerger, s’inscrire dans la durée et sensibiliser les jeunes. À court terme, cela semble peine perdue, car Jean-Pierre Fabre exerce une fascination telle sur ces électeurs que, quelle que soit la situation, ils se disent « nous, c’est Fabre ou rien ». Il faut donc travailler sur le long terme pour se débarrasser des racines du vote régionaliste », a-t-il ajouté.
Cela montre à suffisance que le président du NET a une mauvaise lecture de la carte électorale du Togo. Ou dans sa volonté de nuire à l’ANC, il à délibérément oublié la part du lion que le Rassemblement du peuple togolais (RPT) devenu Union pour la république (UNIR) s’est toujours taillé dans le nord du pays. ... suite de l'article sur Autre presse