LOME – Les 7 et 8 décembre prochains aura lieu le 16ème pèlerinage diocésain marial de Kovié (sud-Togo) qui draine chaque année des dizaines de milliers de fidèles catholiques. Pour ce nouvel exercice de la foi, les dignitaires de l’Eglise catholique au Togo veulent innover.
«Nous continuons d’adresser l’expression de notre gratitude pour tant de générosité manifestée par des contributions substantielles pour l’acquisition définitive du terrain agrandi et pour la construction du sanctuaire marial (de Kovié). Les comptes des Pèlerinages sont prêts et disponibles et seront publiés. Ne nous décourageons point ». C’est l’une des principales informations contenues dans l’adresse faite, le 22 novembre dernier, par l’Archevêque de Lomé, Mgr Denis Amuzu-Dzakpah, à ses ouailles du Togo. L’an dernier, au moins 100 mille personnes avaient effectué le déplacement de Kovié, aux pieds de la «Vierge des Sept douleurs».
Les grosses difficultés auxquelles ont fait face les organisateurs comme l’importante insuffisance de sanitaires devant la géante mobilisation constatée sur ce site marial de même que l’immense cacophonie ayant caractérisé la canalisation de l’immense foule (sur le chemin du départ, à la fin du pèlerinage) avaient déclenché un débat passionné sur l’utilisation des collectes de dons opérées depuis quinze ans, dans le cadre de cette manifestation chrétienne. Durant ce vif débat, beaucoup de chrétiens catholiques ont affiché leur grand étonnement face au manque de prévision d’infrastructures idoines pour accueillir les pèlerins dont le nombre va crescendo tous les douze mois à Kovié. Ou encore la dotation de ce site du minimum d’infrastructures pérennes, après 15 ans d’existence.
Le Comité d’organisation de ce pèlerinage chapeauté par le Père Gilbert Woglo, avait ainsi promis toute la lumière sur l’utilisation des ressources provenant des collectes précitées. Des ressources estimées à des dizaines de millions de fcfa, aux dires des habitués de ce pèlerinage marial, ou encore d’autres catholiques lambda.
«Il est béni, celui qui met sa confiance dans le Seigneur, celui dont le Seigneur est l’espérance» (in Jérémie 17, 7) : c’est le thème sous lequel est placé ce nouveau majeur évènement diocésain. Les dignitaires de l’Eglise catholique du Togo convient à cette occasion les pèlerins à observer intégralement toutes les dispositions prises pour le bon déroulement pratique de ce rendez-vous spirituel.
Le plus clair du temps, lors du pèlerinage, très peu de fidèles catholiques respectent à la lettre ces recommandations.
Une messe pontificale solennelle clôturera, comme d’habitude, cet important évènement de la foi le 8 décembre prochain. Outre les habituels catholiques du diocèse de Lomé, chrétiens d’autres confessions religieuses ou encore des croyants d’autres religions et ceux provenant d’autres Etats d’Afrique de l’ouest, de plus en plus d’Africains d’autres sous-régions s’invitent aux pieds de la « Vierge des Sept douleurs », au sud du Togo.