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Efficacité Réglementaire : Leçons à tirer des défis de l’UE sur la politique du tabagisme en Afrique
Publié le vendredi 29 novembre 2013  |  Imanighana.com




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Togo - La lutte contre la consommation du tabac qui a commencé depuis des décennies dans certains pays et est devenu un phénomène mondial, prend une dimension et un point de vue différent. Malheureusement, nous sommes devenus des rétrogrades symboliques en Afrique, au fil des années. Toute fois, nous pouvons monter le plateau et mener les réformes politiques qui montreront que nous avons en effet appris des lapsus et des expériences des pays et continents avancés qui depuis des décennies " ont craqué le fouet " plus fort sur l'usage du tabac et dans le processus ont créé plus de mal que de bien perspicace
Les principaux points de vue sur le contrôle et la réglementation du tabac ont été polarisés le long des années de lobbyistes "anti " et "pro" tabac. Autant dire que les deux points de vue ont réussi à identifier des preuves scientifiques suffisantes pour appuyer leurs pétitions, et voici donc ce qui rend difficile le travail du décideur de passer au crible les détails essentiels concernant la réglementation sur le tabagisme. Le défi du décideur n'est pas les preuves scientifiques disponibles, mais la cause et l'effet de " claquer le fouet " (prendre une décision vigoureuse) et si cette méthode serait le mécanisme le plus approprié d’adresser la question du tabagisme.

L'Union Européenne et les États comme la Californie aux États-Unis ont été parmi quelques-uns des premiers pays à avoir établi des mesures strictes pour contrôler l'affichage des produits du tabac, instituer l’interdiction de la publicité des produits du tabac, et introduire des taxes élevées sur l'industrie entre autres afin de protéger leurs citoyens contre les effets "dévastateurs " de l' utilisation du produit . Après des décennies de l’établissement de tels mécanismes rigoureux à l'échelle mondiale, les éléments de preuve à l'appui de l’efficacité de ces mesures, semblent ne pas être tout à fait favorables à eux (à ces mécanismes). En fait, dans les pays où il y a eu des améliorations marginales de la consommation du produit, ceux-ci ne pouvaient pas complètement être attribués aux impositions strictes. La nature mixte de la preuve à la majorité basculant vers la vive préconisation du commerce illicite de la drogue, paralysant l'industrie appelle à un nouvel interrogatoire de la preuve dans les grandes administrations et quelles leçons l’Afrique peut tirer d’eux.

À New York, par exemple, une moyenne de 12 $ de taxes par paquet sur les cigarettes a suscité et développé le commerce illicite bien au-delà de la mesure, ce qui signifie que l'État perd sur les recettes fiscales projetées estimées à environ 80 milliards de dollars, accordant alors l’utilisation du tabac. En soulevant la question sur les liens entre les trafiquants et les groupes terroristes comme le Hezbollah, Al-Qaeda et le Hamas , qui rendent le cycle de la perte de l'état d'un à l'un sans fin comme d'ailleurs la perte de revenus , les dépenses du renforcement de sécurité vont augmenter et les taux de criminalité seront sur l'ascendant . En conséquence, une réglementation plus stricte dans le pieux but de sauver la jeunesse, pratiquement mènera au commerce illicite, où les contrebandiers ne vérifieront pas les Identités des mineurs, ainsi deviendront-ils une source d'alimentation alternative pour les jeunes. Les effets associés sont juste graves.

Garry Grant, retraité policier à Toronto et porte-parole de la Coalition Nationale contre la Contrebande du tabac, déplore « il [tabac illégal] est également vendu à travers un réseau de distribution pénale qui connecte les cigarettes aux enfants sans les tracas de vérification de cartes d'identité. Cette combinaison dangereuse de bas prix et l'accès facile a fait des cigarettes illégales une source importante de choix pour les jeunes de fumer. » Etant donné que les bénéfices provenant de la vente illégale du tabac financent plus de 175 gangs en Ontario, au Canada, les mesures du stricte contrôle du tabagisme ne pourriront pas être la solution.
Et si la consommation du tabac était légalisée et réglementée : Quel serait le résultat ? Serait-il différent, le résultat ?

L'Irlande a eu sa juste part des effets négatifs de la réglementation et le contrôle serré du tabac bien qu’il était l'un des pays en Europe à mettre ces mesures en force. Un rapport de “The Irish Times" indique que près de 29 pour cent de tous les produits du tabac dans le pays sont illégales, et coûtent le pays environ 250 millions d’Euros par an. Malgré les preuves qui se font voir clairement et les régulateurs en son bien-sûr au courants, le pays se concentre toujours sur l'augmentation des ressources pour les autorités en charge d'aller après les contrebandiers. Pourquoi un Etat doit dépenser autant sur quelque chose qui n'a pas été éliminé sous la stricte supervision des gardiens des prisons et les pénitenciers ? Peut-être la preuve montre que d'autres mesures doivent être mises en considération et par la suite adoptées. Certainement, tel doit être le cas.

Les pays développés ne sont pas les seuls à faire face au défi. Au Pakistan, il est allégué qu’un sur quatre (1⁄4) cigarettes vendus est soit de contrebande ou de contrefaçon, et c'est en raison sans doute des mécanismes de contrôle stricts et rigides établis prétendument pour sauver les consommateurs de tabac et de ses produits connexes. Avec un taux d'imposition par paquet de cigarette oscillant autour de 70 à 80 pour cent, il ne s'ensuit pas que le gouvernement va perdre près de 1 milliard de dollars d'ici 2017, à moins que, bien-sûr, des conséquences imprévues sont aussi réelles que possibles. L’augmentation constante de la taxe sur l'industrie au cours de la période de 5 ans, de 2007 à 2011 d'environ 60 pour cent s’est difficilement traduite en baisse de la consommation du tabac et de ses produits dérivés qui est restée constante au fil des temps [1]. Le commerce illicite affecte par des moyens financiers et l’industrie et le gouvernement, ce qui limite leur chiffre d'affaires provenant de l'industrie à la suite des règlements draconiens.

Le Parlement de l’Union Européenne a récemment assoupli des directives réglementaires plus robustes proposées et menées par les gouvernements de la zone. L’action selon certains analystes, c'est la victoire des pro-lobbyistes du tabac. Voici la polémique ; et les plaidoyers du perspective pro-tabac et le front de la croisade anti- tabac veulent la même chose - réduire les effets néfastes du tabac, mais ils proposent des approches différentes. La «guerre» contre les externalités négatives ne sera pas conquise lorsque nous percevons des changements dans la réglementation du tabac comme la victoire d'un groupe et la défaite de l’autre. Au mieux, une approche, des méthodes draconiennes, ont peu fait au cours des dernières décennies dans le redressement, la résolution du problème, que de coûter les gouvernements et l'industrie du tabac de grosses sommes d’argent et des ressources limitées ; le gouvernement du Royaume-Uni perd, de ce fait, près de 2 milliards de livres sterling. Ce développement suscite alors une interrogation : dans quelle mesure la convention-cadre de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la lutte contre le tabagisme a aidé la situation ? Les pays qui ont ratifié la convention tels que ceux mentionnés ci-dessus, n'ont pas vu les avantages perçus avoir été réalisés. Par exemple, l'article 6 de la convention propose que des mesures financières et fiscales réduisent la demande du tabac. La preuve de toute l'Europe montre que, la demande et la consommation du tabac est sur la hausse que par les marchés illégaux / noirs, où les dangers supposés être évités sont plus onéreux. La proposition par d'autres groupes n'a jamais été considérée et même l'industrie n'a pas été pleinement engagée dans ce débat, malgré le fait qu'elle reste encore une industrie légitime dans le monde entier.

Il est dit que les stratégies conquérantes ne sont jamais modifiées, mais plutôt améliorées, tandis que celles non-méritantes sont modifiées. Cela signifie qu'une autre approche pour résoudre ce problème doit être adoptée, et on doit noter qu’il est très progressif que l'UE commence déjà à mobiliser l'industrie pour identifier les moyens par lesquels la menace pourrait être adressée et dans une certaine mesure oublier la mise en force des principes draconiens , qui ont fait que la région a perdu des ressources , une mauvaise expérience pour elle. Cela ne peut signifier qu'une seule chose pour les pays africains, qui ont moins de ressources pour "catapulter " les contrebandiers, les colporteurs, les commerçants illicites, et surtout pour combattre les nuances des politiques draconiennes ; réétudier les systèmes / politiques actuelles de lutte contre le tabac, peut-être revoir les réglementations strictes et rigoureuses, y compris les impôts élevés, et engager l'industrie plus activement dans la résolution de ce défi.

Qu'est-ce que le Nigéria et d'autres pays africains peuvent apprendre de la position de l'UE ?

Il est évident que toutes les propositions et les conventions actuelles aujourd'hui, le " fouet " n'a pas été un outil efficace dans le traitement à l'échelle mondiale du tabagisme. Le fait que les principaux acteurs à savoir l'industrie et les consommateurs, n'ont pas été directement engagés dans le débat a été une erreur grave et fondamentale de pratiquement toutes les méthodes qui ont été utilisées. A partir de 2003 , par exemple, lorsque l'Organisation Mondiale de la Santé a adopté la convention pour la réglementation du tabac , et a demandé la mise en place des mécanismes plus stricts à travers le prix et les contrôles fiscaux , hors prix et des contrôles fiscaux, la sensibilisation du public sur les risques de la consommation du tabac et de ses produits connexes, des interdictions de publicité et d'affichage , la formation des agents de santé pour faire face efficacement à la question du tabagisme, nous avons peu à dire de ces méthodes draconiennes en ce qui concerne les résultats aboutis.

Au mieux, le coût élevé de traitement des externalités de la mise en œuvre de ces politiques, la perte de revenus pour les gouvernements et l'industrie, l’augmentation des crimes associés à la drogue et au tabac et l'augmentation de la consommation du tabac, voici ce que ces pays doivent soulever. C'est ce qui cause le changement du débat globalement, et la crainte est que, l'Afrique qui a toujours été à la traîne sur certaines de ces questions pourrait manquer une occasion de réduire son virage d’apprentissage. Il a pris les pays développés des décennies d'acquérir cette expérience, mais le Nigéria et d'autres pays africains ont une étude de cas (expérience) pour les orienter. Le Nigéria comme les autres pays africains n'a pas les ressources pour "barboter" pendant les 60 années prochaines avant qu'il ne se rende compte que ce n'est pas la voie à suivre. Même si nous (l’Afrique) avions les ressources, nous n'avons pas besoin de les perdre, et surtout mettre plus de vies en danger en aidant le marché illégal de s'épanouir. Puisque les cartels de drogue augmenteront leurs tentacules dans les marchés frontières pour solidifier et renforcer leur commerce et leur réseau, il serait imprudent de ne pas revoir les systèmes actuels, et avec l'industrie et les consommateurs mettre en place des mécanismes appropriés tels que la co-régulation, afin de protéger les jeunes et empêcher la vente des produits du tabac aux mineurs.

La preuve et l'expérience des autres pays et régions qui ont arrêté des politiques sévères contre le tabagisme sont tous près de nos nez, nous devons scruter et apprendre de ces expériences, et ne pas succomber aux pressions extérieures dans ce pays et sur le continent, à saisir l'occasion de faire l'histoire, que de faire le récit d’ici 60 ans.

IMANI est une organisation apolitique, à but non lucratif qui œuvre pour la promotion des politiques qui ont le but de donner aux peuples une liberté économique totale, ainsi la promotion des institutions d’une société libre : Avancer la Liberté et la Prospérité
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M. Franklin Cudjoe est le Président Fondateur et le Directeur Exécutif d’IMANI. Courriel : franklin.cudjoe@gmail.com

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