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Finale de la 31ème édition du championnat militaire et paramilitaire : le RCGP et la Police ont exposé la haine et la violence des FAT
Publié le lundi 14 decembre 2015  |  Togo Online


© aLome.com par Parfait
Tradition du défilé du 27 avril respectée ce matin dans la capitale du Togo, en présence du Président Faure Gnassingbé
Lomé, le 27 avril 2015. Site de la Nouvelle Présidence. Hauts cadres du pays, membres de l`exécutif et d`éminents invités ont suivi le bref défilé sous les ovations d`un chaleureux public.


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Le peuple togolais a été témoin hier de la barbarie, la haine, la violence… qui caractérise l’armée togolaise. Une armée partisane et martyr qui a tout simplement manqué de s’afficher positivement au moins sur le plan sportif.

Cette finale très attendue de la 31ème édition du championnat militaire et paramilitaire du Togo a malheureusement tourné en finale de kickboxe avec des éléments du Régiment Commando de la Garde Présidentielle (RCGP) et la Police. Deux finalistes qui offraient une affiche alléchante.


Tout est parti d’un pénalty sifflé à la 88ème minute par l’arbitre Azanlekor Kossi au profit de la police. Le pénalty fait suite à une poussette dans le dos de l’un des attaquants de la police qui s’apprêtait à marquer l’unique but de la rencontre.

Le Régiment Commando de la Garde Présidentielle (RCGP) a contesté la décision de l’arbitre, sans changer le cours du jeu. La police a ainsi pris le dessus pour se positionner en favoris par rapport à la dame coupe. Les deux minutes additionnelles accordées par l’arbitre n’ont pu permettre aux bérets verts de remettre les pendules à l’heure. Battu 1-0, les éléments du Régiment Commando de la Garde Présidentielle (RCGP) se sont attaqués et à l’arbitre, et à leurs collègues de la Police. Les deux corps en sont venus aux mains devant 5000 spectateurs. Le stade municipal était transformé en terrain de guerre. Un spectacle désolant qui relance les débats par rapport à la qualité de la formation qui est donnée aux forces armées togolaises. Cette scandale de basses classe n’est qu’une illustration du comportement des militaires togolais qui affichent tous les jours que Dieu fait, une barbarie monstre dans leurs interventions sur les terrains de manifestation. Le drame de Mango en est une illustration parfaite. Le comble, même les appels au calme des supérieurs hiérarchiques n’ont pas pu calmer les ardeurs de ces hommes rapprochés de Faure Gnassingbé. On déplore plusieurs blessés surtout dans les rangs des policiers.

Ce comportement absurde des militaires qui ont tout simplement confondus les policiers aux manifestants du FRAC, du CST, de CAP 2015, aux pauvres populations de Mango, aux élèves de Gléi, que puis-je encore, relance le sujet de la place de l’armée dans la République togolaise. Même si on parle d’une réunion de crise qui a eu lieu dans la foulée pour situer les responsabilités, cette scène vient renforcer les distances entre le peuple togolais et son armée, et aussi la méfiance dont a fait cas le rapport des enquêtes afrobaromètre.

Coup de pied, coup de poing, ceinture, cordelette, tout à été au rendez-vous. Seul les armes ont été épargné, si non, au aurait assisté à un carnage.
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