La filière bénéficiera d'un grand coup d'accélérateur avec le méga-projet de Kpémé, attribué en septembre à l'israélien Elenilto et à son partenaire chinois Wengfu.
Dans les années 1980 et 1990, les phosphates constituaient la principale source de recettes d’exportation et représentaient 40 % des recettes de l’État. Mais la production annuelle du pays a énormément régressé, passant de 3,39 millions de tonnes en 1989 à 800 000 en 2009, à cause de la vétusté des installations, d’une mauvaise gestion et de l’incapacité de l’Office togolais des phosphates puis de l’International Fertilizers Group-Togo (dissous) à investir.
Depuis 2010, le gouvernement a mis en place un plan de relance de la filière estimé à plus de 200 milliards de F CFA (près de 305 millions d’euros) d’investissements sur la période 2011-2015 afin de doper la production.