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Faure Gnassingbé plaide pour des universités plus modernes et tournées vers l’avenir
Publié le vendredi 29 novembre 2013  |  AfreePress


© AFP par DR
Faure Gnassingbé, président de la républiquedu Togo
Le TOGO, Lomé : Le Président togolais Faure Gnassingbe parle après avoir émis son vote à un bureau de vote pendant l`élection parlementaire à Lomé le 25 juillet 2013.


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Togo - Le Président de la République Faure Gnassingbé a présidé ce jeudi au lancement officiel des travaux du Conseil présidentiel sur l’avenir de l’Enseignement supérieur et la Recherche, un conseil dont le rôle est de réfléchir à la modernisation de l’enseignement supérieur togolais.

La cérémonie d’ouverture a eu lieu à la Place des fêtes de la nouvelle Présidence en présence de plusieurs acteurs de l’enseignement supérieur public comme privé et d’invités venus de plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest.

Dans son discours de circonstance à l’ouverture de cette rencontre, le Président de la République, Faure Gnassingbé a mis l'accent sur l’importance que revêtent pour la nation togolaise les travaux de ce Conseil présidentiel sur l’avenir de l’Enseignement supérieur et la recherche.

« J’attache un grand prix au succès de la rencontre qui commence ce jour, car elle nous donne une occasion unique de nous poser les bonnes questions, notamment sur les rapports que l’université togolaise doit entretenir avec la réalité du monde d’aujourd’hui et les défis de l’avenir qui est déjà à nos portes », a déclaré M. Faure Gnassingbé qui entend aller vers la modernisation des universités togolaises qui, selon lui, ne sont plus adaptées à l’évolution du monde. « Depuis la création de la première université nationale au Togo, plus de quatre décennies se sont écoulées (…) Elles ont donné tout ce qu’elles pouvaient donner. Mais aujourd’hui force est de constater que la donne a beaucoup changé, à tous les niveaux. Malgré les efforts importants consentis par l’État ainsi que les partenaires au développement, nos universités sont aujourd’hui confrontées à d’énormes contraintes. Ces contraintes sont connues de tous. D’ailleurs, le devenir de l’enseignement supérieur est un agenda commun à toutes les nations, même si le degré des pressions et des urgences peut varier considérablement d’un pays à un autre », a-t-il rappelé.

Il n’a pas manqué de rappeler que le rythme de croissance de l’offre dans les différentes composantes de l’enseignement supérieur n’a pas toujours suivi celui de la demande. Ce qui fait qu’aujourd’hui que le nombre d’étudiants dépasse largement les capacités d’accueil des infrastructures de formation, de recherche, d’hébergement, de restauration et de transport.

« Il nous appartient donc de mesurer le chemin parcouru, d’analyser sans aucune complaisance les faiblesses qui minent notre système d’enseignement supérieur. De nombreux travaux, d’excellente qualité, ont déjà mis en évidence ces faiblesses. Des solutions pertinentes ont été proposées. Il s’agit à présent de les traduire en stratégies d’actions, afin que l’enseignement supérieur devienne un vecteur de développement de notre pays dans toutes ses dimensions », a souhaité le Président de la République qui appelle à des réformes porteuses qui, selon lui, doivent être basées sur une « réelle prise de conscience collective de l’utilité économique et sociale des formations de haut niveau ».

Celui-ci a également émis le vœu que des formations de haut niveau soient intégrées dans des projets pédagogiques novateurs qui soient en phase avec les réalités et la quête d’un Togo moderne et plus prospère.

Pour finir, il a exhorté les membres du Conseil présidentiel sur l’avenir de l’Enseignement supérieur et la Recherche à renoncer définitivement au modèle de l’université publique de masse qui ne valorise pas assez les filières professionnalisantes. « La nouvelle université togolaise doit avoir pour vocation de former des acteurs responsables, capables de répondre à des degrés divers à l’impératif de développement de leur pays. Elle doit être capable de former des entrepreneurs, des créateurs d’emplois et des porteurs de projets pour eux-mêmes et pour leur pays », a-t-il souhaité.

Les travaux du Conseil présidentiel sur l’avenir de l’Enseignement supérieur et la Recherche prennent fin le 30 novembre prochain.

Olivier A.

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