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Nicolas Lawson rappelle Faure Gnassingbé à l’ordre
Publié le mardi 15 decembre 2015  |  icilome


© Autre presse
Nicolas Lawson, leader du PRR


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Dans une lettre intitulée « Vœux du PRR », et adressée ce lundi au chef de l’État, Faure Gnassingbé, le président du Parti du Renouveau et de la rédemption ((PRR), Nicolas Lawson l’a rappelé à l'ordre. Il l'a au prime abord exhorté à se considérer comme un véritable homme d’État et à jouer le rôle de l’arbitre. Tout en lui rappelant l’obligation d’imposer l’intérêt suprême du pays, il a vivement conseillé de châtier cette minorité, qui s’accapare des richesses du Togo. Tout en lui exprimant son souhait de voir en liberté Pascal Bodjona et les personnes détenues dans l’affaire des incendies des marchés du Togo, Nicolas Lawson a en filigrane invité le chef de l’État, Faure Gnassingbé à une réconciliation avec son demi-frère Kpatcha Gnassingbé, car selon lui sans cela, le HCRRUN n’a pas sa raison d’être.

Lisez plutôt:


Lomé, le 14 Décembre 2015
Excellence
Mr Faure Gnassingbé
Présidence de la République
LOME – TOGO

Objet : Vœux du PRR

Monsieur le Président de la République,
Si la constitution, émanation de l’expression de la volonté de la majorité du peuple, n’est qu’un parchemin, elle vaut surtout par son application. Votre autorité découle alors de sa juste mise en pratique et vous ne serez considéré comme un véritable homme d’Etat qu’en jouant le rôle de l’arbitre. Il est indéniablement impérieux, en ce temps difficile pour la population, non seulement de créer le Conseil Economique et Social que la constitution actuelle prescrit mais également de la réformer profondément en 2016 pour conjurer les menaces imminentes.
Il faut au pays instituer dans la nouvelle année un nouveau régime qui, tout en respectant nos libertés, soit capable de prendre des mesures économiques énergiques et fécondes, de justice sociale et de respect scrupuleux des droits de tous. C’est le Togo qui est en question et non votre parti et vos proches. Vous ne devez pas continuer à présider au sommeil des togolais et au déclin irrémédiable de notre patrie. Il importe urgemment de choisir des élites pénétrées des principes d’humanité, de dignité, d’honneur et qui soient au service de leurs compatriotes et de leur pays. Il faut aussi dégager notre patrie de la tutelle des bureaucrates supranationaux et néocolonialistes. C’est de partenariat et d’une équitable coopération dont nous avons besoin et non d’humiliantes assistantes.
Puisque la destinée du pays veut qu’il vous incombe de le diriger en ce moment en attendant l’alternance, vous avez l’obligation d’imposer l’intérêt suprême du pays. Pour y parvenir, vous devez contraindre et châtier cette minorité, qui s’accapare des richesses du pays. Si vous éprouvez un quelconque déchirement à le faire, vous devez vous faire violence car ces compatriotes sont nuisibles à la paix sociale, à la concorde nationale et à la stabilité politique du pays. Leur devoir, leur honneur et leur raison d’être est de servir la nation et d’obéir.
Au nom du Togo, vous devez ordonner que tous les moyens soient employés pour arrêter ces hommes et ces femmes corrompus, incompétents et qui détruisent notre patrie. Il faut cesser d’étouffer les talents, de crétiniser nos populations, de clochardiser nos étudiants, de brimer les entrepreneurs, de polluer notre agriculture, de souiller notre côte, d’intimider les journalistes résistants et d’abaisser notre pays. C’est dès 2016 que le changement doit intervenir. Que Dieu vous aide à faire cesser le pillage du pays par la minorité et leurs complices étrangers et que cesse leur ostracisme.
Devant les graves menaces de delirium tremens social pesant sur la patrie et l’aggravation généralisée de la misère, vous avez l’ardente obligation de changer le présent gouvernement, stérile et désastreux, afin de vous permettre de prendre les mesures exigées par les circonstances. Nous souhaitons la libération sans délai des prisonniers politiques, notamment Mr Pascal BODJONA et tous ceux qui ont été emprisonnés sans condamnation dans l’affaire des incendies des marchés de Lomé et de Kara. L’Etat doit indemniser les victimes de ces incendies criminels, de même que tous les parents des victimes des crimes politiques dans le pays et des violences du régime. Le HCRRUN n’a pas lieu d’être tant que vous n’êtes pas réconcilié avec votre demi-frère Kpatcha Gnassingbé. L’impunité, l’arbitraire et la corruption demeurent des obstacles à toute réconciliation nationale.
... suite de l'article sur Autre presse


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