Lutte contre le VIH/SIDA: La consommation de la drogue, un risque majeur dans la contamination à VIH ou aux hépatites

Santé

Publié le mardi 15 decembre 2015 | Horizon news

© aLome.com par Lakente Bankhead
Campagne de vaccination gratuite contre la rougeole: Pr Napo Ouro-Koura, SG du ministère de la Santé.
Lomé, ce 23 janvier 2015. Rencontre entre les premiers responsables du ministère togolais de la Santé et ses partenaires. Ladite rencontre s’est tenue à la salle de réunion technique du ministère de la Santé.

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«La consommation de la drogue rime avec la contamination au VIH/ Sida et aux hépatites ». Voilà l’information qu’a livrée l’association RAPAA, lors d’une campagne de prévention, dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le Sida.

Dans le cadre de la vingt-huitième journée internationale de lutte contre le VIH/sida célébrée le 1er décembre 2015, l’Association RAPAA (Recherche Action Prévention Accompagnement des Addictions) a mené une campagne de prévention sur le thème « Lutter contre la consommation de drogues, c’est prévenir les risques de contamination aux IST (VIH et Hépatites virales B et C) », du 1er au 14 décembre 2015.

« En effet, consommer des substances psychoactives c’est augmenter les risques de contamination aux IST/VIH et hépatites virales. Sous l’emprise de la drogue, de l’alcool, une personne serait moins vigilante quant aux rapports sexuels protégés par exemple. La consommation de drogues, d’alcool est souvent à l’origine des violences notamment d’agressions sexuelles avec les risques de contamination ou de grossesses précoces.

En fumant en groupe, les consommateurs de tabac (narguilé) ou de drogues (joints) peuvent contracter le virus de l’hépatite ou du VIH. En sniffant ou en utilisant des seringues, les consommateurs se passent souvent les objets usagers ou souillés, facteurs de contamination par le sang. Aussi, en consommant de l’alcool, de la drogue, les personnes vivant avec le VIH limitent l’efficacité de leur traitement et affaiblissent leur corps », nous a expliqué M. Vénunyé DEDO, psychologue dans l’association RAPAA.

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