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Vœux 2015 de la presse à l’exécutif togolais/Promesse d’une aide étatique conditionnée, l’Etat inflexible sur l’article 497 du nouveau Code pénal
Publié le mardi 15 decembre 2015  |  aLome.com


© AFP par ISSOUF SANOGO
Tradition du défilé du 27 avril respectée ce matin dans la capitale du Togo, en présence du Président Faure Gnassingbé
Lomé, le 27 avril 2015. Site de la Nouvelle Présidence. Hauts cadres du pays, membres de l`exécutif et d`éminents invités ont suivi le bref défilé sous les ovations d`un chaleureux public


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Les principales organisations professionnelles de la presse togolaise se sont pliées ce 15 décembre 2015 à la cérémonie de présentation des vœux à l’exécutif togolais, conduit par Faure Gnassingbé.

C’est le Nouveau Palais de la Présidence, sis à Kégué, qui a abrité l’évènement. Aucune grosse annonce singulière n’a découlé de cette rencontre. Pourtant, les journalistes togolais brandissaient deux principales requêtes…

Faure Gnassingbé, ses ministres ainsi que certains de ses proches collaborateurs ont dans un premier temps eu droit à un bref état des lieux de la presse togolaise, un état des lieux perlé de doléances. Ce tableau loin d’être reluisant du paysage médiatique togolais a été peint par Augustin Sizing, président de l’OTM (Observatoire togolais des médias). Ce dernier s’est exprimé au nom de tous les hommes et techniciens de médias exerçant au Togo, aussi bien dans la presse publique comme dans la presse privée.


Le confrère Sizing a entre autres insisté «sur une nécessaire revalorisation consistante de l’aide de l’Etat à la presse, pour le compte de l’année 2016». Le premier responsable de l’OTM a en outre relevé «la portée historique des propos tenus par Faure Gnassingbé, en marge de l’ouverture de la COP21». Propos qui appelaient «la communauté internationale à passer des promesses à l’action, en matière de limitation du réchauffement de la planète». Augustin Sizing a, sur la base de ce rappel, appelé Faure Gnassingbé a «marqué un coup historique pour l’année 2016» en relevant considérablement le montant de l’aide annuelle de l’Etat aux médias togolais.


En égrenant les doléances la presse togolaise à l’égard des premiers responsables du pays, M. Sizing a également réclamé «une relecture de l’article 497 du nouveau Code pénal togolais». Cet article décrié ces trois derniers mois par l’ensemble des organisations professionnelles de presse du Togo re-pénalise le délit presse pourtant dépénalisé en 2004 par un Code de la presse jugé avant-gardiste et libéral en Afrique francophone.

Le Gouvernement répond aux professionnels de la presse du Togo


C’est le ministre Guy Madjé Lorenzo de la Communication et des Sports qui a rendu publique, dans un second temps, la réponse de l’exécutif togolais aux multiples doléances des hommes et femmes de médias du Togo. M. Lorenzo a indiqué essentiellement que le gouvernement compte retoucher l’aide de l’Etat à la presse dans les mois à venir. Mais, il ne s’est risqué à avancer aucun chiffre ou une date butoir pour matérialiser cette promesse gouvernementale. Il s’est contenté d’annoncer que cette aide sera attribuée selon des critères rigoureux.

En abordant la question d’une demande de relecture de l’article 497 du nouveau Code pénal, Guy Lorenzo a fait recours à la quintessence de la déclaration faite par le Premier ministre Klassou sur le sujet, lors de l’ouverture des 44ème Assises de la presse francophone à Lomé, fin novembre 2015 : «L’article 497 de ce Code pénal se situe dans un cadre général. Nous le savons bien, chaque mot n’a de sens que dans le contexte dans lequel il est utilisé». Un rappel derrière lequel il a fait remarquer «qu’aucune épée de Damoclès ne pèse sur la tête des journalistes togolais» en matière de délit de presse.

Le ministre Lorenzo n’en dira pas plus sur ce sujet polémique. Les organisations professionnelles de presse arc-boutées sur les principes démocratiques et libéraux que véhicule le Code togolais de la presse de 2004 apprécieront.

Edem Gadegbeku

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