Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Drame de Mango/La version d’Amnesty International embarrasse le pouvoir
Publié le mercredi 16 decembre 2015  |  Emergence Togo


© aLome.com par Parfait
Rencontre de la section Togo d`Amnesty International avec la presse
Lomé, le 11 novembre 2015. Siège d`Amnesty International Togo, Avenue de la victoire. Publication des conclusions de la propre enquête menée par cette organisation autour des violences à Mango ces trois derniers mois.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les 6, 7, 26 et 27 novembre derniers, les forces de l’ordre et les militaires, Bérets rouges, ont réprimé de façon sanglante les manifestants de la ville de Mango qui protestaient contre le projet d’installation d’une aire protégée dans leur localité. Le bilan de l’ONG Amnesty International est très embarrassant pour les militaires voire le régime en place.

8 morts dont 1 policier, 117 blessés dont 8 par balles réelles, des maisons pillées, des femmes enceintes et des enfants roués de coup de bâton, rapporte François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’ouest chez Amnesty International.

«Les forces de sécurité togolaises ont tiré à bout portant et battu des personnes non armées, en tuant deux et en blessant 87, y compris des femmes enceintes, au cours de représailles sur des habitants de Mango au nord du pays après qu’un commissaire de police a perdu la vie dans des manifestations liées à l’installation d’une aire protégée, les 26 et 27 novembre derniers », précise Amnesty International. Avant ce bilan macabre, les 6 et 7 du mois de novembre 2015, 5 personnes ont perdu la vie toujours dans la manifestation sévèrement réprimée. « Déployer des forces de sécurité, dont une unité d’élite de l’armée, qui ouvrent de manière arbitraire le feu sur une population constitue aussi un mépris flagrant pour la vie humaine et une violation du droit international ».

Et d’ajouter que « les représailles collectives que les forces de sécurité ont fait subir à la population de Mango constituent une atteinte à l’Etat de droit au Togo. Une enquête impartiale et des poursuites devant un tribunal pénal ordinaire doivent être menées », dénonce François Patuel.
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires