Le 10 décembre de chaque année, est célébrée la journée internationale des droits de l’homme. Elle est aussi célébrée au Togo, un pays qui a ratifié la convention de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). C’est d’ailleurs de cette ratification que les défenseurs des droits de l’homme tirent la source et la légalité de leur fonction.
Pour marquer d'une encre indélébile le 67ème anniversaire de cette déclaration et donner plus de punch à ceux qui retroussent vraiment leurs manches dans les différents domaines des droits de l’homme, des prix seront décernés ce vendredi à ces défenseurs par le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT).
Que pensent les Togolais des défenseurs des droits de l’homme de leur pays. Cette question suscite plusieurs réactions que l’Agence de presse Afreepress a recueillies.
Personne ne conteste la raison d’être des défenseurs des droits de l’homme dans une société
« Maintes fois, il naît de l’indignation et de la confrontation dans le vivre ensemble à travers les manières de faire et d’agir des personnes. C’est donc dans la perspective de protéger les personnes victimes des confrontations, indignations et abus et aussi pour protéger les libertés des personnes, quelles qu’elles soient que se trouve le besoin de regroupements, d’associations et d’organisations », a exposé Mlle Grâce, étudiante togolaise de la diaspora.
Cette justification, Xavier, agrégé en droit public aussi la partage et précise que la question des droits de l’homme est une affaire de tous. « La question des droits de l’homme est d’abord une obligation pour toute personne et particulièrement pour les organisations de défense des droits de l’Homme au Togo », a-t-il précisé.
Les défenseurs des droits de l’homme, tels que vus par des Togolais
« Les associations des droits de l’homme font un travail remarquable sur le terrain surtout à travers les actions de sensibilisation des populations sur la notion de leurs droits, visage actif même de ces associations », explique Naomi, une journaliste.
Cependant, plusieurs personnes s’accordent à dire que le dynamisme qui doit caractériser les organisations de défense des droits de l’homme, semble souffler un peu. Un dynamisme qui, à la limite, est de plus en plus affaibli, du fait du manque de ténacité. ... suite de l'article sur Autre presse