Togo - Le 25 novembre à travers le monde entier, la population célèbre la "Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes". Instaurée depuis 1999 par l’Organisation des Nations Unies (ONU), la journée internationale pour l’élimination des violences que subissent les femmes où elles se trouvent devient de plus en plus d’actualité.
Au Togo cette année, quelques activités ont marquées l’évènement. En vue de sensibiliser l’opinion le peuple togolais sur la question le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) a initié un grand concours de plaidoirie sur l’ensemble du territoire national. Dénommé "projet de renforcement des capacités des jeunes pour une implication et la sensibilisation sur le harcèlement sexuel sur les jeunes filles".
Il consiste à écrire une plaidoirie présentée devant un public noté par un jury.
A Lomé ce vendredi dans les locaux de l’espace Des « Festivals Filbleu » à Adidogomé, en attendant la finale de la phase nationale, les candidats de la Région Maritime ont été départagés par un jury. Ceci, au cours d’un passage de plaidoirie de 5 à 10 minutes.
Au total, 8 candidats étaient en lice. Après une présentation, le jury a délibéré en s’appuyant sur les critères suivants : le thème choisi, l’art oratoire, l’argumentation, la crédibilité. Et c’est Mlles Ornella Ohoukoh et Ornella Ahiatsi, toutes deux étudiantes en droit et gestion qui ont convaincues les membres du jury. Les deux demoiselles ont formées une équipe pour mener leur présentation axée sur le viol conjugal et en général.
« Nous sommes très ravis, parce que la concurrence était rude. On ne s’attendait pas à ravir la première place. Nous sommes très heureuses, très émues », a exprimé Mlle Ornella Ohoukoh, trophée en mains.
Notre message va à l’endroit des hommes pour qu’ils cessent de violer les femmes. Nous appelons les uns et les autres à dire non au viol des femmes, a souligné Mlle Ohoukoh.
Rappelons cette phase de la région maritime s’est déroulée simultanément avec une autre qui a lieu à Kpalimé (environ 120 km de Lomé). La plaidoirie fait partie de l’une des activités du CACIT dans le cadre de ce projet. Au terme de la grande finale nationale, les lauréats recevront des motos, des bourses d’études, d’ordinateurs. Au Togo, selon une enquête de CERA, les violences faites aux femmes sont de trois types : les violences physiques, morales et économiques.
