Pascal Bodjona, l’ancien ministre de l’Administration Territoriale et ancien homme à tout faire du Président de la République Faure Gnassingbé multiplie des rendez-vous avec la justice.
L’homme était le 21 novembre dernier par-devant la Chambre judiciaire de la Cour Suprême qui a rejeté sa demande tendant à lui reconnaitre le statut de témoin sous serment. Cette Chambre, dirigée par le juge Abdoulaye Yaya a rejeté tous les moyens de droit soulevés par les avocats de M. Bodjona en le reconnaissant comme « complice » dans l’affaire dite d’escroquerie internationale.
En attendant la date du 4 décembre où le natif de Kouméa devra à nouveau se présenter devant un juge, une convocation à comparaître par-devant Komi Soumdina, le juge chargé du quatrième cabinet d’instruction vient de lui être envoyée.
Au début de cette affaire d’escroquerie dans laquelle un citoyen des Émirats Arabes Unis se plaint d’avoir été escroqué par Bertin Agba et le français Loïc Le Floch-Prigent, Pascal Bodjona avait été écouté par la justice en tant que « témoin sous serment ».