Le CST (Collectif Sauvons le Togo,regroupement d’organisations de la société civile et de partis politiques) appelle de nouveau les commerçants et commerçants des marchés du Togo à exiger la lumière sur les incendies criminels qui ont ravagé début 2013 les principaux marchés togolais (à Lomé et Kara). Une dizaine d’autres marchés secondaires du Togo avaient connu le même sort après ces incendies précités.
Pour exprimer leurs revendications, les marcheurs de vendredi prochain demandent aux vendeurs des marchés de Lomé de ne vaquer à leurs activités entre 8h et 14h et de se mettre en rouge pour leur exprimer leur mécontentement. Ces marcheurs chemineront ensuite par les principales artères ceinturant le centre-ville de la capitale togolaise en partant de la Cathédrale, avant de chuter sur la plage de Lomé.
A travers cette nouvelle action pacifique, ces opposants et commerçants réclameront qu’une « information judiciaire soit ouverte à l’encontre des véritables instigateurs de l’incendie criminel des marchés de Kara et de Lomé et que commerçantes et commerçants des marchés de Kara et de Lomé, du fait de la responsabilité de l’Etat dans ces sinistres, soient intégralement dédommagés ».
Par ailleurs, ces contestataires insisteront pour que « toutes les poursuites engagées contre les responsables et militants du CST, abusivement mis en cause, soient immédiatement et inconditionnellement annulées, et qu’en conséquence, ils soient relaxés pour ceux d’entre eux toujours en détention et indemnisés des préjudices matériels et moraux subis pour ceux d’entre eux qui ont été arbitrairement inculpés ainsi que la famille de celui d’entre eux qui est décédé ». Vendredi et samedi derniers, ces contestataires avaient défilé en noir à Lomé avant de tenir un meeting.