Le Chef de l’Etat appelle à un enseignement plus adapté aux défis de l’heure

Politique

Publié le mardi 3 decembre 2013 | Telegramme228

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Le président togolais Faure Gnassingbé en visite officielle en France
Le président togolais Faure Gnassingbé avec le président François Hollande

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- 15/9/2013

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Activités du chef de l` Etat

Togo - Tout le système éducatif universitaire au Togo doit être revu afin de rompre une fois pour tout avec la formation de masse, les offres de formation « trop classique » et moins adaptées aux besoins de l’heure pour ainsi recadrer en bonne place le pays de Faure Gnassingbé dans la sous-région et au plan mondial. C’est en substance, le contenu du discours du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, lors de l’ouverture, jeudi 28 novembre dernier, des travaux de la concertation nationale sur l’avenir de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche au Togo.
Les travaux de cette concertation de trois jours (jeudi, vendredi et samedi derniers) entre les acteurs de l’Enseignement Supérieur du Togo, de la sous-région africaine et les différents représentants de plusieurs institutions de promotion au plan mondial de l’éducation, devraient déboucher, à en croire les informations, sur une plateforme de référence. Il s’agit d’un « document de référence qui expose les grandes lignes d’actions stratégiques, pour reformer tout le système universitaire », un document qui doit évidemment être conçu en tenant compte « des avancés des pays de la sous-région et des modèles de référence au niveau international ». C’est dans cette perspective que, Faure Gnassingbé, parti de tous les constats qui révèlent que l’état actuel des formations au niveau des universités ne permet pas le développement socioéconomique et ne cadre pas non plus avec la réalité au plan international, estime qu’il est plus que nécessaire d’insuffler une nouvelle dynamique au système éducatif universitaire.

« Le monde d’aujourd’hui étant dominé par la montée en puissance de la société du savoir, nous devons tous nous mobiliser afin que l’université togolaise de demain que nous avons la responsabilité historique de façonner, soit une source de progrès et de liberté mais aussi le prolongement de notre quête ardente de modernité », a-t-il affirmé d’entrée de jeu. « Chez nous, le rythme de croissance de l’offre dans les différentes composantes de l’Enseignement Supérieur n’a pas toujours suivi celui de la demande. Ce qui fait qu’aujourd’hui, le nombre d’étudiants dépasse largement les capacités d’accueil des infrastructures de formation, de recherche, d’hébergement, de restauration et de transport », a-t-il poursuivi. « Il n’y a pas aujourd’hui de plus grand défi que celui de la formation des compétences capables de s’engager activement et avec conviction, dans les voies que nous avons choisies pour consolider notre marche vers le développement économique et social », a précisé le Président de la République pour qui le contexte régional et mondial de compétition dans lequel vont aujourd’hui les Etats, oblige toutefois le Togo à ne pas se « laisser choir, ni dans le pessimisme ni dans le défaitisme ».

« Les mutations profondes de l’environnement politique, économique et social dans lequel évolue aujourd’hui l’Enseignement Supérieur exigent des réformes de grande envergure. Il nous appartient donc de mesurer le chemin parcouru, d’analyser sans aucune complaisance les faiblesses qui minent notre système d’enseignement supérieur. De nombreux travaux, d’excellente qualité, ont déjà mis en évidence ces faiblesses. Des solutions pertinentes ont été proposées. Il s’agit à présent de les traduire en stratégies d’actions, afin que l’enseignement supérieur devienne un vecteur de développement de notre pays dans toutes ses dimensions », a martelé le Président Faure Gnassingbé.

R.S, F.S

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