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Universités publiques togolaises : Vers une augmentation très prochaine des frais d’inscription !
Publié le mardi 3 decembre 2013  |  Telegramme228


© Autre presse
Octave Nicoué Broohm, ministre de l’Enseignement Supérieur


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Togo - Les étudiants doivent se préparer pour supporter la majoration très prochaine des frais d’inscription sur les campus universitaires publics du Togo. Pour Octave Nicoué Broohm, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, l’inscription qui se fait actuellement à 250 F le crédit est une « gratuité totale ». Et pourtant, l’Etat est à la recherche de moyens pour financer l’enseignement supérieur dans notre pays.

« Que tous ceux qui sont des bénéficiaires des fruits de l’Enseignement Supérieur, comprennent qu’on ne peut pas faire de la gratuité totale. On ne peut pas continuer de faire de crédit de 250F », a laissé entendre Octave Nicoué Broohm, le jeudi 28 novembre 2013 sur radio Kanal Fm. Selon lui, « l’Enseignement Supérieur a un coût et il doit être financé. Et l’Etat tout seul ne peut pas ». Il faut, pour cela, trouver des moyens afin de faire face aux dépenses, et pour Nicoué Broohm, « il faut envisager » une majoration des frais d’inscription ; d’ailleurs, « c’est un impératif », a-t-il ajouté.

Selon le ministre Broohm, l’Enseignement Supérieur, de nos jours, souffre de plusieurs maux qui sont des défis à relever. « Nous avons plusieurs types de défis. Il faut une meilleure gouvernance des institutions d’Enseignement Supérieur », a-t-il dit.

Un de ces défis est la ratio enseignant-étudiant qui, à en croire le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, « est actuellement déséquilibrée au regard des normes » ; raison pour laquelle il a instruit les deux Universités du Togo à élaborer un plan de recrutement quinquennal des enseignants. Un autre problème relevé par ce dernier est le caractère « général » qu’ont les formations que donnent les Universités publiques du Togo. « Les études ont montré aujourd’hui que nous rentrons dans des sociétés du savoir et que les formations ne soient plus de culture générale », a déclaré le Ministre Broohm.

Il a terminé en se disant rassuré d’une année universitaire sereine. Certes, il reconnait que des incompréhensions pourraient subvenir, mais, « l’essentiel est qu’il y a des passerelles ou des foras où l’on discute de nos problèmes ; que nous arrivions à des accords pour avancer ». D’ailleurs, de toutes les façons, le Ministre est intransigeant. « Nous ne pouvons pas résoudre les problèmes de façon instantanée. C’est par le travail individuel et collectif que nous pourrons effectivement atteindre les objectifs », a-t-il fait savoir.

F.A / F.S

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