Des cantines scolaires pour lutter contre la déperdition et la faim dans les écoles (Reportage)

Education

Publié le samedi 19 decembre 2015 | Togo breaking news

© aLome.com par Parfait
Lydia Ludic Togo appuie le ``Club Culture Plus`` à inculquer la prévention routière à de jeunes écoliers togolais
Lomé, le 04 septembre 2015. Quartier Hountigomé. Lydia Ludic Togo, dans le cadre de la célébration des 20 ans de Grupo Pefaco dont elle constitue une filiale, a aidé le ``Club Culture Plus`` à inculquer pendant sept jours les notions de base de la prévention routière à des écoliers loméens. Lydia Ludic a gratifié ``Club Culture Plus`` d`un lot de casques, affiches, etc. au terme de cette formation via son Directeur des Actions sociales, Edouard N`diaye.

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Edition de 20h du JT du lundi 13 avril 2015

- 14/4/2015

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Education Nationale 2015

Le fort taux de déperdition scolaire constaté au préscolaire et primaire au Togo depuis des années tant à disparaître. Avec l’effectivité des cantines scolaires, les salles de classes deviennent pleines.

« Je suis fière du gouvernement. Vraiment, les cantines scolaires depuis leur effectivité chez nous, nous sommes soulagées. Nos enfants sont plus réguliers à l’école parce qu’ils mangent à leur faim», scande Adjo. Sa camarade Essi n’est pas restée indifférente. A peine nous lui avons tendu notre micro, qu’elle réagit. «Regarde mes deux enfants, ils n’abandonnent jamais les classes. C’est grâce au repas de l’école. Ils mangent bien avant de rentrer à la maison. Merci pour le ministère du développement à la base. Nos enfants reconnaîtront vos efforts», se contente de nous dire à haute voix Mme Essi, toute souriante.

Voilà la joie qu’expriment les mamans pauvres au Togo depuis l’effectivité des cantines scolaires en faveur de leurs enfants du préscolaire et du primaire. Ces joies, sont celles qu’expriment aussi leurs maris pour deux raisons: la première, c’est que, bien avant les cantines scolaires, l’école scolaire de base pour les enfants n’a pas d’image. Très peu d’enfants arrivent à rester dans les salles de classe. La seconde, c’est qu’avec les cantines scolaires, l’effectif devient très important dans les établissements retenus pour bénéficier du projet.

Pour Anani vivant à Tsévié-environ 30 km de Lomé-dont l’enfant profite des cantines scolaires, c’est une solution efficace. «Nous sommes sauvés», dit-il. Car selon lui, grâce à la cantine scolaire, envoyer son enfant à bas âge chez un oncle, une tante au Nigéria ou en Côte d’ivoire pour aller travailler et gagner vite de l’argent pour idée de subvenir aux besoins, est rentré dans le passé.

Le projet des cantines scolaires couvrent les cinq régions économiques du Togo. Le but poursuivi par les autorités togolaises, c’est de parvenir à augmenter le taux de fréquentation, de réussite scolaire en assurant gratuitement au moins un repas par jour aux enfants du préscolaire et du primaire surtout pour les plus démunis.

Les objectifs des cantines scolaires sont entre autres : - l’amélioration de l’état nutritionnel des enfants des écoles des zones pauvres et vulnérables; - contribuer à améliorer les rendements scolaires dans ces localités.

A côté du premier objectif assigné au projet, force est de reconnaître que, les cantines scolaires ont créé aussi un emploi direct aux bonnes femmes. Car, ces dernières qui ont été choisies, formées et retenues pour la cuisine dans les écoles. Donc, les repas distribués aux élèves du préscolaire et du primaire par jour sont préparés localement conformément aux normes d’hygiène alimentaire et de qualité nutritionnelle. Le projet a permis de favoriser une nette augmentation des taux de scolarisation. Ce jusqu’à 300%, la réussite de 64% à 80%.

Initiée par le ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, les cantines scolaires, selon Mme Victoire Tomégah Dogbé, une sous-composante des filets de protection sociale retenue dans la politique de développement à la base.

Il s’agit explique Mme Dogbé, d’un ambitieux programme visant à lutter contre la déperdition scolaire. En plus de contribuer à l’accès à l’éducation dans la perspective d’une scolarisation universelle, l’alimentation scolaire constitue aussi un moyen de protection sociale pour les enfants qui sont dans des zones vulnérables, fait savoir le ministre Victoire Tomégah-Dogbé. Et d’ajouter «Un enfant vivant en milieu rural dont les parents n’ont pas les moyens de lui procurer un repas par jour, la cantine scolaire lui procurera ce repas. Ce qui permettra de retenir cet enfant à l’école car le ventre affamé n’a point d’oreille ».

Plus de 3 ans après la mise en œuvre du projet, c’est à l’unanimité que la plupart des parents d’élèves rencontrés sur les causes réelles du faible taux de fréquentation scolaires dans les zones rurales, sont unanimes à lier la question alimentaire comme la principale cause.

«La fierté du gouvernement togolais, c’est qu’avec les cantines scolaires, les résultats obtenus sont satisfaisants. En témoigne les chiffres. Dès sa période d’exécution, 60 934 élèves de 256 écoles ont été touchés dans les cinq régions entre 2008 et 2013 », nous disait la coordinatrice du Projet des cantines scolaires, Mme Douti Agboka-Abalo. ... suite de l'article sur Autre presse

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