Pauvreté, changement climatique, pressions démographiques, techniques agricoles inadéquates… la question de la santé des sols en Afrique et dans la région Méditerranéenne est plus que jamais au centre des débats. C’est dans ce sens que la Fondation OCP organise ces 18 et 19 décembre 2015 à Marrakech la « Conférence internationale autour des sols afro-méditerranéens » sous le thème « Contraintes et potentialités pour une gestion durable».
Cette première initiative, qui intervient à l’occasion de l’Année internationale des sols, déclarée par la 68ème Assemblée générale des Nations unies, réunit pas moins de 160 chercheurs, professionnels et institutionnels du secteur agricole, venus de 18 pays pour débattre autour des changements à mettre en œuvre pour une préservation durable des sols.
En Afrique subsaharienne, les intervenants estiment que 65% des sols sont dégradés tandis que la perte économique est évaluée à 68 milliards USD par an. Dès lors, la santé des sols devient un facteur essentiel à une bonne production alimentaire.
Dans les pays afro-méditerranéens, les experts tirent la sonnette d’alarme à propos du niveau de pression que subissent les sols et leur risque de dégradation qui augmente considérablement. Ceci est dû, selon eux, à une pression accrue sur la végétation et une forte demande en alimentation animale dans un contexte de croissance économique et démographique mondiale. S’ajoutent à cela, la désertification et la dégradation des sols qui caractérisent le paysage de la région afro-méditerranéenne.... suite de l'article sur Autre presse