Instituée depuis l’année dernière, la soirée spectacle de l’Ecole Supérieure des Affaires ESA a une nouvelle tenue en haleine les étudiants, le corps enseignants et l’administration de cet établissement au slogan « In God we trust », hier vendredi 18 décembre dans l’enceinte du campus de cette université privée à Agoè, au nord de Lomé.
Durant presque quatre heures de temps, étudiants, enseignants et membres de l’administration, en un seul corps ont à travers chants, danses et autres manifestations de joie remercier Dieu pour toute sa bonté au cours de l’année 2015. Et pour l’occasion, ils n’ont pas manqué de déroger à la tradition africaine qui impose à inviter des amis à prendre part à sa fête. C’est donc en amis que des artistes de renom, tels le groupe « La voix ointe », Chantre Moutité et autres humoristes, Alex et Gogoligo, ont fait admirer leurs arts. Si les deux premiers ont fait danser et sauter de joie le public, les deux derniers quant à eux ont offert une « punition » de rire à ses étudiants histoire de les aider à planter le décor des fêtes de fin d’année. Et ce ne sont pas les étudiants qui se laisseront compter l’évènement. L’un d’entre eux, en la personne de Bobby Dream (son nom d’artiste) a d’ailleurs presté sur sa propre composition.
Instant très prisé également à ces genres d’occasion qu’offre ESA à ses étudiants, le jeu tombola pour faire gagner des prix aux étudiants n’a été laissé de côté. Il a permis à deux étudiants, un de ESA Agoè et une autre de ESA Super Taco, de repartir avec chacun une moto alors que quatre autres ont gagné au cours de cette même soirée des bourses d’étude (bourse entière et demi-bourse). Autres lots comme des lecteurs DVD et des portables ont été emportés. Et les gagnants ne peuvent qu’en être fiers de cette attention que leur accordent les responsables de leur université.
«Je ne saurais exprimer mes émotions, je suis très contente d’avoir remporté ce prix. Je trouve très bonne cette initiative. Je rends grâce au Seigneur », a lâché, l’étudiante qui a gagné l’une des motos mis en jeu alors que. Joie également prolongée par Souleymane Loukman, étudiant en 2ème année transports logistiques et transit gagnant de la 2ème moto. « C’est un sentiment de joie qui m’anime. Je tiens à remercier tout le monde, à tous ceux qui ont pris part à cette soirée. Je ne peux pas exprimer ma joie. Je tiens à remercier le Directeur général et tous ses collaborateurs pour cette initiative », c’est ce qu’il a confié à notre reporter.
Plaçant l’évènement dans son contexte, le Directeur fondateur de l’ESA, Dr Charles Birrégah a laissé entendre que c’est une occasion pour eux de « laisser un peu nos cahiers, on a embrassé le chemin de la joie, de l’humour, du rire. C’est aussi ça l’ESA, in god we trust. Comme quoi, à l’ESA, on travaille mais on s’amuse aussi » et une manière de « souhaiter bonnes fêtes de fin d’année à ses étudiants et leur souhaiter une bonne année scolaire ». Il est revenu dans son mot de circonstance sur les avantages qu’offre son établissement universitaire à ses étudiants.
« L’ESA aujourd’hui le seul établissement d’enseignement supérieur au Togo, privé comme public, dont les diplômes sont à la fois reconnus par l’Etat togolais, certifiés ISO, et reconnus par le CAMES. Ceci donne l’avantage à nos étudiants de pouvoir postuler à des postes dans notre pays, notamment dans le public ou dans le privé, postuler pour des postes en Afrique, vu que le CAMES couvre des pays africains surtout francophones, et ISO permet la reconnaissance internationale de nos diplômes dans les pays comme les Etats-Unis, le Canada, la France…, nous avons eu à authentifier des diplômes pour ces pays. ESA, c’est le label des diplômes de qualité, non pas seulement sur papier mais aussi dans le contenu. Nous évaluons nos professeurs et les meilleurs restent avec nous et ceux qui ne travaillent pas bien sont délaissés. Nous améliorons continuellement nos prestations vis-à-vis de nos étudiants, nous leur offrons l’écoute clients, tout ce qu’ils nous demandent de faire nous les faisons », a-t-il déclaré.... suite de l'article sur Autre presse