Togo - « Avoir une génération sans Sida à moyen terme est l’objectif poursuivi par le gouvernement togolais dans la lutte contre le Sida ».
C’est par ces mots que Hamadou Bouraïma Diabacté, ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation professionnelle et de l’industrie a lancé ce lundi au lycée technique d’Adidogomé à Lomé, la 26ème journée mondiale de lutte contre le Sida.
Pour atteindre cet objectif, le Togo compte sur les efforts entrepris dans ce domaine et sur les perspectives qui ciblent essentiellement la jeunesse et surtout la jeune fille, a martelé le coordonnateur national du Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS), le professeur Vincent Pitché.
« Dans la tranche d’âge de 15 à 24 ans, la jeune fille est trois fois plus infectée que le garçon. Pour atteindre l’objectif de zéro nouvelle infection, il faut mettre un accent sur la jeunesse en vue d’obtenir une population togolaise sans Sida d’ici 2020», a-t-il ajouté.
Selon le professeur, au Togo, le taux de prévalence du Sida est de 2,9% en 2012 au lieu de 6% en 2000.
« Il y a donc des signes d’espoir. En dix ans, les nouvelles infections ont chuté de 50%. La jeunesse est l’avenir de toute une nation et il est impérieux d’axer les préoccupations sur eux », a-t-il rappelé.
Aussi, inscrit-on au programme le dépistage d’au moins 30 000 personnes, la mobilisation des ressources pour l’accélération de la mise sous traitement ARV de la majorité des PVVIH et enfin la lutte contre stigmatisation et la discrimination qui empêchent l’éradication de la maladie.
Au Togo, au moins 32 000 personnes vivant avec le VIH/Sida sont sous Anti-retro-viro (ARV).
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